Les Théories économiques
Cours : Les Théories économiques. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mezakmena • 29 Mai 2013 • Cours • 560 Mots (3 Pages) • 598 Vues
1. Les approches libérales classiques
Dans ces théories, l’idée centrale est que le marché est autorégulateur et qu’il assure la mise en cohérence des décisions individuelles.
L’analyse des faits sociaux et économiques doit être conduite à partir de l’étude des comportements individuels et de leurs interactions.
• Les Classiques :
La révolution industrielle britannique du 19ème siècle donne naissance à ce courant de pensée, fondant l’économie politique. C’est un système économique fondé sur l’initiative individuelle et le marché, et qui aboutit à une situation conforme à l’intérêt général.
• Hypothèses :
1. La théorie repose sur la valeur-travail : la valeur des marchandises est relative au temps de travail incorporé.
2. Le libre-échange*.
3. La « main invisible » ( A.Smith ) : L’individu, en poursuivant son intérêt personnel, contribue inconsciemment à une situation économique conforme à l’intérêt général.
4. Cette autorégulation exclut l’intervention de l’Etat.
5. La loi des débouchés de J.B. Say : L’offre crée sa propre demande. La demande s’ajuste à l’offre.
Les Néoclassiques :
Idée centrale : Si un équilibre stable et durable s’établit spontanément et de façon indépendante sur chaque marché (travail, biens et services, titres, monnaie), un équilibre général sera atteint pour l’ensemble de l’économie. C’est l’idée d’équilibre général de Walras.
Hypothèses :
1. Distinction avec les classiques = la valeur-utilité : la valeur des marchandises trouve son origine dans la satisfaction qu’elles procurent aux consommateurs.
2. Loi des débouchés.
3. La flexibilité des prix permet l’autorégulation.
4. La non-intervention de l’Etat qui introduit des rigidités perturbant le fonctionnement autorégulateur du marché.
5. Seul le chômage volontaire existe si les salaires sont flexibles (pas de salaire minimum).
6. Neutralité de la monnaie.
2. L’approche keynésienne :
La crise de surproduction de 1929 conduit J.M. Keynes à s’opposer aux classiques. Son approche est macroéconomique, c’est- à- dire reposant sur le holisme méthodologique : analyse des faits sociaux et économiques doit être conduite au niveau global.
Idée générale : Une économie peut se trouver en équilibre de sous-emploi et donc un chômage involontaire peut exister.
Hypothèses :
1. La demande effective est la variable déterminante : c’est la demande qui détermine l’offre.
2. La monnaie peut être demandée pour elle-même : c’est la préférence pour la liquidité (transaction, précaution, spéculation).
3. Il
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