Chapitre 5: les prolongements des théories économiques de l'organisation

CHAPITRE 5 : LES PROLONGEMENTS DES THEORIES ECONOMIQUES DE L’ORGANISATION

Jusqu'à une période très récente l’entreprise a longtemps était considéré comme un agent économique homogène prenant toujours les décisions les plus rationnels possibles comme par exemple la logique de la maximisation du profit dans la théorie néoclassique (au sens économique du terme).

Dans la théorie néoclassique l’entrepreneur ne peut pas fixer son prix, c’est un prix de marché qui s’impose à lui. Tant que le dernier bien produit rapporte plus que cela ne lui coute il a intérêt à produire, il poursuit ce raisonnement ou moment jusqu’au point ou le dernier bien produit lui rapporte autant qu’il lui coute. Ce point correspond à l’égalité P=Cm, point b du graphique. Le segment de droite [BC] signifie le profit unitaire, et le rectangle ABCD une zone de profit totale.

Les théories les plus modernes du management vont au contraire considérer que l’entreprise constitue un groupement humain complexe qui a été trop souvent ignoré. L’entreprise était en quelque sorte vu comme « une boite noire », CAD un système dont on connait les échanges avec l’environnement mais dont on ignore le fonctionnement interne, il s’agit donc ici d’ouvrir la « boite noire » pour analyser la firme comme un « nœud de contrats »

I. LA THEORIE DES COUTS DE TRANSACTIONS :

A) notion de couts de transaction et de coordination :

On se sert au départ de l’expérience de JOHN ROCKEFELLER (1839 -1937) qui a crée ces empires dans l’industrie du pétrole. Pourquoi Rockefeller ne s’est il pas contenté de vendre du pétrole qu’il aurait acheté a des raffineurs eux-mêmes l’ayant acheté à des producteurs ? Ceci pour assurer ces approvisionnements aux moindres couts. Autrement dit la question que pose la stratégie Rockefeller est de savoir s’il vaut mieux faire CAD tout coordonner au sein même de la firme, ou faire faire ce qui signifie alors faire appel au marché ce qui génère des couts dit de transactions ( ils désignent l’ensemble des couts spécifiques liés à la gestion de la relation entre deux agents qui sont l’entreprise et son partenaire sur un marché), exemple des couts de transactions : il peut s’agir des couts liés a la recherche du partenaire, le cout de négociation, cout de suivis de l’exécution du contrat, les éventuels couts de la rupture du contrat, et le cout de la prestation

Ce sont les économistes américains COASE ET WILLIAMSON qui ont le mieux travaillé sur la théorie de transaction. Les couts de coordination désignent tous les couts nécessaires pour faite de produire au sein même de l’entreprise, par exemple les couts liés au faite de salariés du personnel, les couts de préparation d’exécution du travail, les couts des contrôles du travail, ainsi si les couts de transaction s’avèrent inferieur au couts de coordination, l’entreprise fait faire et inversement, dans les faits cet arbitrage n’est pas seulement une question de couts.

La théorie des couts de transactions fait apparaitre deux logiques économiques qui a priori s’oppose voir même sont contradictoire : la première logique pousse a la concentration des entreprises : (la croissance externe) ce qui va plutôt dans le sens de la firme qui souhaite tout faire, alors que la deuxième logique est celle qui pousse a l’externalisation CAD normalement la réduction de la taille de l’entreprise dans la mesure ou elle va maintenant faire faire.

L’observation de la vie des affaires montre en faite que loin de s’opposer ces deux logiques se complètent : d’un coté on observe réellement que beaucoup d’entreprise externalise des activités de services qu’elle considère comme secondaire (ex : nettoyage, soutenance informatique),

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