Devoir d’économie Problématique première : « Concurrence et pouvoir d’achat des ménages ? »

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Problématique première : « Concurrence et pouvoir d’achat des ménages ? »

« C’est la vie, la concurrence. Je vais même vous dire mieux, moi, j’ai la concurrence dans les veines ». Dans cette citation, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy fait l’éloge la concurrence et de ses bienfaits.

La concurrence, c’est avant tout une situation de marché dans laquelle plusieurs vendeurs ou acheteurs d’un même produit se confrontent. Le pouvoir d’achat se caractérise quant à lui comme la quantité de biens et de services qu’un revenu permet d’acheter.

Dans ce développement, nous analyserons l’impact de l’un sur l’autre c’est-à-dire de la concurrence sur le pouvoir d’achat des ménages par la pression qu’elle impose aux entreprises pour se démarquer des autres mais aussi à travers les attentes qu’elle crée vis-à-vis des consommateurs.

1. Une concurrence bénéfique

Il existe différents types de marché comprenant chacun plusieurs formes de concurrence. De ces marchés et de cette concurrence, naissent des produits dont les objectifs diffèrent, mais qui ont tous pour finalité première de correspondre à un besoin. Dans la majorité des cas la concurrence est avantageuse pour le consommateur. Dans une situation de concurrence pure et parfaite (CPP), le fait d’avoir une multitude d’offreurs permets de réguler les prix naturellement en fonction de la demande. La CPP est très rare, mais il existe quelques marchés où elle est présente. Nous pouvons citer pour exemple le récent marché des trottinettes électriques où une multitude d’offreurs proposent le même service à des coûts similaires. Dans ce cas, le service rendu est si proche d’une compagnie à une autre que si l’un d’entre eux décidait de baisser ses prix, les demandeurs se redirigeraient presque instantanément vers cet offreur, faisant quasi-automatiquement baiser les prix du marché entier. La situation est similaire pour les services de streaming musicaux ou encore pour les compagnies de bus privée (bus Macron). Cette concurrence a donc une influence positive sur le pouvoir d’achat des ménages.

La concurrence peut également être à l’avantage des ménages si un outsider vient à concurrencer une situation de monopole ou d’oligopole régie par une entente entre les entreprises. Le meilleur exemple reste la société FREE qui, avec ses prix cassés, a littéralement réécrit les règles d’un marché contrôlé auparavant par seulement trois entreprises. Aujourd’hui, grâce à FREE, un forfait illimité ne coûte plus qu’une vingtaine d’euros, loin des cent d’avant. Cet exemple montre que la concurrence peut avoir un réel impact sur le pouvoir d’achat des ménages.

Mais l’exemple où la concurrence à le plus de bienfaits pour le pouvoir d’achat des ménages reste lorsqu’une entreprise créée son propre marché pour concurrencer un marché existant. UBER en est l’un des meilleurs exemples, l’entreprise ayant créée un nouveau marché autour des VTC qui a quasiment anéantie à lui seul le marché des taxis. Non pouvons également citer Airbnb ou encore le français Blablacar. 

1. Des retomber économiques lourdes de conséquences

Il existe néanmoins certains cas où la présence d’un monopole peut bénéficier aux usagers. Dans ces cas-là, ce ne sont pas les prix qui importent, mais la qualité de services.

Le fait que la SNCF, et plus particulièrement RFF Réseau Ferré de France, se trouve en situation de monopole sur la gestion du réseau ferroviaire français, permet une qualité de service généralisée et de bonne qualité. Ce monopole permet à la foi d’entretenir les petites lignes (qui seraient abandonnées par les compagnies privées par manque de profits) et de développer un réseau grandes lignes d’une qualité exceptionnelle. Certes, le coût du transport est élevé, mais il existe d’autres concurrents sur le marché du transport en général pour servirent d’alternatives à la SNCF (Flixbus, Blablacar, etc..). La situation est similaire pour EDF ou ENGIE.

Si l’on pousse la réflexion plus loin, la concurrence est également la cause de nombreuses pertes d’emplois, parfois non remplacés. Si UBER fait travailler des dizaines de milliers de chauffeurs, combien de taxis se sont retrouvés au chômage suite à l’arrivé des VTC ? La concurrence étrangère créé un pouvoir d’achat exceptionnel pour les ménages en donnant accès à des produits divers à très faibles coûts, mais combien d’emplois H&M à t’il fait perdre à l’industrie du textile français ? Combien la production asiatique à t’elle fait perdre d’emplois à l’industrie française ? Combien N26 à t’elle fait perdre d’emplois au secteur bancaire ?

Les exemples de ce type sont nombreux, et ils sont à prendre en compte dans notre réflexion. La question inverse peut également être posée : « pourquoi les entreprises françaises n’ont pas anticipé ou su réagir face à ces changements ? ». Les deux visions sont possibles et méritent d’être étudiées.

Un argument souvent avancé par les Nationalistes et les partis d’extrêmes-droites serait que la concurrence engendrée par la mondialisation profite avant tout aux supers-puissances et aux pays émergents, avant de bénéficier à la France. Ce point de vue oublie cependant les nombreuses entreprises françaises et européennes leaders dans leur secteur et qui exporte largement.

L’alliance Renault-Nissan est le parfait exemple d’une entreprise française qui tire profit de la mondialisation et de la concurrence internationale. Nous pouvons citer également quelques-uns de nos plus illustres représentants comme Michelin, Bouygues, Vivendi, LVMH, l’Oréal, mais également des start-up extrêmement prometteuses comme Blablacar, captain’train, Mirakl, heetch ou encore agricool.

Cette partie vient nuancer les bienfaits de la concurrence évoqués plus tôt, nous pouvons conclure cette partie par la citation suivante : « le malheur des uns, fait le bonheur des autres ».

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