Coursde justice sociale

La définition est problématique car elle varie en fonction des sociétés, des époques et des valeurs. Mais, elle demeure un idéal qui correspond à une répartition équitable des ressources matérielles symbolique dans un contexte d’État de droit.

Cette définition renvoie un idéal démocratique : autonomie et égalité ( égalité de droits (juridiques), des chances et de situation)

—> Notion d’innegalité devient problématique :

• Jusqu’à quel point les inégalités sont-elles tolérables ?

• Comment favoriser l’égalité des chances (méritocratie) ?

• Quel degré d’inégalités de situation faut-il tolérer ?

• Qu’est-ce qu’une répartition juste des ressources d’une société

En plus les fonctions régaliennes, l’état-providence a une fonction économique et social.

 On distingue 2 types de justices sociales :

- Commutative : société respecte la liberté de chaque citoyen (vision libérale) celle-ci garantie la propriété individuelle. Une réforme doit améliorer le bien-être de chaque citoyen sans baisser celui d’un autre.

- Distributive : la collectivité est privilégiée. Justice sociale a lieu dans un cadre dun État-providence. Il existe deux types de justice sociale distributive : l’égalitarisme (uniformisation de la répartition des ressources entre tous les membres de la société K.Marx) et l’équité –J.RAWLS- (principe selon lesquelles les membres d’une société peuvent être traités de façon innégalitaires dés lors que cela vise à corriger des inégalités de situation (économiques et matérielles)  La société doit fonctionner au plus grand bénéfice des membres les plus défavorisés, l’égalité des chances doit devenir une réalité.

Une société Juste opposerait donc un traitement uniforme de la société : celle se traduirait donc par un traitement en fonction de la situation de chacun. Cela conduirait système social où chacun peut progresser sans que d’autres soient condamnés à regresser ou stagner.

o Moyens pour instaurer l’équité :

Discrimination positive  accorder des avantages aux plus défavorisés afin de corriger les inégalités entre eux par rapport au reste de la société afin de favoriser l'égalité des chances

o Conséquences :

Les inégalités peuvent donc être justes : discrimination positive (≠ méritocratie) mais aussi injustes :  discrimination négative Inégalités peuvent donc être efficaces économiquement ou non.

 Les instruments de lutte contre les inégalités : économique sociale culturelle

1. Mise en place d'une législation par l'État contre les discriminations négatives (=différenciation de traitement qui conduit à remettre en cause le principe d'égalité)  Loi de vote des femmes de 1945

2. Mise en place de mesures de discrimination négative  Sc po ou ratio dans les entreprises des handicapés.

3. La redistribution : Rôle de l'État-providence (déf redistribution : mesures par lesquels l'état modifie la répartition des revenus primaires, qui sont eux même reçus en contrepartie d’une participation à la production. Ceci est une forme de solidarité collective.

(1) Redistribution horizontale :

Système de protection sociale (=système public de solidarité qui couvre les principaux risques sociaux : vieillesse, maladie, chômage, afin de réduire les inégalités économiques et sociales entre les individus. Cela baisse ainsi le risque de pauvreté.

Pour se faire, l'État opère des prélèvements obligatoires, des cotisations sociales (=déversements obligatoires et volontaires effectués par les salariés les employeurs et les travailleurs individuels et qui ouvrent à des droits de prestations sociales. Ceux-ci sont redistribués sous forme de revenus de transfert, (prestations sociales) RH répond à logique d'assurance : il faut côtiser au préalable pour pouvoir bénéficier des prestations.

...