Bonheur au travail

          « Le travail c’est la sante », « il est travailleur, c’est un courageux », à travers de nombreuses expressions nous pouvons voir que bien souvent le travail est associé à la réussite, à l’estime voir même à l’accès au bonheur. Le travail prend une place importante dans notre vie en effet, il occupe la plus grande majorité de notre temps.

          Nous pourrons alors nous demander, le travail peut-il rimer avec bonheur ?

Dans un premier temps nous verrons que le travail peut être une source de mal être et dans un second temps nous verrons que le travail peut en outre constituer une source possible de bonheur.

        Le travail est une activité rémunérée ou non qui permet la production de biens et de services ainsi qu’un moyen de satisfaire nos besoins et avant tout nos besoins vitaux.

N’est-il pas surprenant de voir que le mot « travail » en latin, Trepalium est une déformation du mot tripalium qui était un instrument formé de trois pieux auquel on attachait les animaux pour les ferrer ou les soigner. Puis au moyen âge, le nom de trepalium va désigner un instrument de torture. Tout au long de l’histoire le mot travail va évoluer mais toujours dans un sens plutôt négatif comme labeur qui signifie ‘’ travail fatiguant ‘’.

        Aujourd’hui dans le monde beaucoup de pays ont signé la convention internationale des droits de l’enfant, « les enfants ne doivent pas être astreint à aucun travail comportant des risques ou susceptible de compromettre leur éducation ou de nuire à leur développement » (article 32.1) mais pourtant plus de 200 millions d’enfants travaillent dans le monde. Dans certains pays d’Asie, d’Afrique en Amérique du nord des enfants sont exploités et en danger physiquement et moralement. La plupart des travails donnés à ces enfants sont dangereux et effectuées pendant de longues heures, ils utilisent des outils et des matériaux dangereux, et doivent porter des objets lourds inadaptés à leurs âges. Cela va alors engendrer de nombreux problèmes comme de la malnutrition, pas d’accès à la scolarité et ne pourra donc pas par la suite avoir la possibilité d’évoluer dans sa vie professionnelle et sociale.

Victor Hugo défendait et dénonçait déjà en 1856 le travail des enfants dans son poème Melancholia. Il utilise le registre pathétique afin de persuader son lecteur de cette atrocité, il d’écrit avec précision la société du siècle dernier, montrant les conditions déplorables des enfants dans le monde de l’usine. Victor Hugo insiste sur la durée de travail « ils s'en vont travailler quinze heures », il compare l’usine a l’enfer.

        Au 19eme siècle beaucoup de personnes travaillaient dans les mines, les conditions de travail étaient très dures, les mineurs étaient exploités, les ouvriers gagnaient très peu. Dans Germinal, Zola nous décrit les conditions de travail qui sont abominables, difficiles, les ouvriers victimes de nombreuses maladies et d’accidents, la poussière du charbon dans les mines, le gaz, la chaleur.

         Bien souvent des employés peuvent aussi être poussés à bout par leurs supérieurs. C’est le cas des nombreux employés de LIDL en 2015, qui ont parfois été poussés au suicide. Des conditions de travail et des rythmes pénibles, des menaces, du harcèlement au travail. Cela va alors être source de stress, d’importantes répercussions sur la vie personnelle, la conciliation avec la vie professionnelle va alors être complexe.

        En effet, les taches ne sont pas tous équitables, certains travails sont plus rudes que les autres comme par exemple Charlot dans Les Temps Modernes de Chaplin de 1936. Le travail à la chaîne est éprouvant, les gestes sont répétitifs. Le travail est donc parfois dangereux physiquement et moralement, ceci va alors influencer sur notre bonheur.

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