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Tabac et responsabilité juridique

Dissertation : Tabac et responsabilité juridique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2017  •  Dissertation  •  1 299 Mots (6 Pages)  •  615 Vues

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Dissertation de philosophie
L’égalité rend-elle les hommes plus heureux 

        Dès le plus jeune âge, les élèves d’écoles françaises apprennent les valeurs de la République française : « Liberté, égalité, fraternité ». Nous allons nous intéresser à l’égalité. Présentée comme valeur absolue de toute une nation, il nous semble donc naturel de la considérer comme source de bonheur, qu’il soit collectif ou individuel. L’état de pleine satisfaction, où l’homme peut jouir de ses désirs et aspirations semble étroitement lié à la notion d’égalité. Cependant, une clarification sur le terme serait avantageuse. L’égalité désigne l’absence de différence, qui s’entend en deux sens. D’une part l’absence de différence quantitative au sens mathématique et d’autre part l’absence de différence au sens politique, donc du partage des mêmes droits et devoirs. Si l’égalité est aujourd’hui au fondement d’une nation est-elle cependant systématiquement source de bonheur ? Le principe d’égalité ne serait-il pas plutôt un outil à la justice, qui elle rendrait réellement les hommes plus heureux ? D’où ce problème initial : L’égalité rend-elle les hommes plus heureux ? Autrement dit : Pour quelles raisons l’égalité rendrait les hommes plus, ou au contraire moins heureux ; et plus heureux que quoi ?

        Le premier instinct est, comme déjà mentionné auparavant, de dire que l’égalité rend les hommes plus heureux. Du fait que dans nos consciences, cette notion est étroitement liée au contexte, et donc à la définition politique du terme, cela nous apparait d’autant plus évident.

Tout d’abord, dans notre société, la notion d’interrelation est bien sûr très intéressante pour le débat sur l’égalité. Pour chacun, l’égalité absolue serait de traiter tout individu de la même façon que l’on se traite soi-même. Si l’on ne cherche pas à améliorer son avantage dans une situation où c’est aux dépens d’autrui, aucun des deux ne pourra être plus malheureux que l’autre. On peut appliquer ça à la signature d’un contrat par exemple, ou les deux partis doivent trouver un accord égalitaire. On voit donc que dans l’accord entre les personnes, on exerce tous les jours une forme d’égalité pour ne pas être moins heureux. De plus, du fait du traitement égal des personnes, il n’y a pas de sentiment de dévaluation pour les personnes. Un esprit de communauté par rapport à la personne ou l’institution qui nous traite de la même manière peut alors apparaître.

Dans le cadre politique en général, l’égalité s’applique dans le cadre des démocraties dans lesquelles nous vivons. Chaque homme dispose dans l’organisation de notre société des mêmes droits et des mêmes devoirs. Quelles que soient les inégalités de départ entre les hommes, ils jouissent de l’égalité. Historiquement, nos ancêtres ont combattu les anciennes mœurs et fixé, dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, le principe d’égalité comme partie du droit naturel : « Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits ». Malgré le fait que des personnes soient élues à différents postes de décision, ils sont uniquement des représentants de chaque volonté individuelle. Aux élections elles-mêmes, du fait de l’égalité, chaque homme ne dispose que d’une seule voix ayant la même valeur que celle de son voisin. Or, une source de bonheur pour chaque homme est de faire valoir sa volonté, ou du moins par son opinion pouvoir agir sur son propre destin. Cette condition-là est donnée par l’égalité.

L’égalité peut donc par opposition rendre les hommes plus heureux qu’un état dans lequel les hommes sont désavantagés selon les inégalités. Un traitement égal serait un moyen de sortir les gens de cette souffrance naturelle. Personne ne se verrait accordé un droit plus important sur autrui, et donc l’ensemble des hommes serait plus heureux. Prenons l’exemple actuel des populations kurdes en Turquie. En Turquie, qui est en principe une démocratie, le principe d’égalité n’est aujourd’hui pas appliqué. Un soldat turc peut persécuter une personne kurde sans qu’il n’y ait de condamnation du soldat. Le kurde n’a pas le droit de sécurité en Turquie. Or cela relève clairement d’injustice, qui est bien loin du bonheur de l’individu persécuté. L’égalité garantirait dans ce cas le bonheur accru pour l’ensemble de la société.

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