Sommes nous prisonniers de nos croyances ?
Dissertation : Sommes nous prisonniers de nos croyances ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Eddrahill • 27 Octobre 2022 • Dissertation • 2 291 Mots (10 Pages) • 487 Vues
Sommes-nous prisonniers de nos croyances ?
” La croyance que rien ne change provient soit d'une mauvaise vue, soit d'une mauvaise foi. La première se corrige, la seconde se combat.” F. Nietzsche, comme le confirme Nietzsche dans cette citation la croyance quelle soit religieuse culturelle et populaire est souvent assimilé à l’irrationnelle et est contraire à la raison. Croyance du latin credere signifie que l’on tiens pour vrai quelque chose, qu’on s’y fie et que l’on a confiance en ces choses. Quand ont a des croyances ont croient en quelque chose et ont est intimement convaincu que cette chose est vraie et qu’elle existe. Dans un registre religieux la croyance est le fait d’avoir foi en quelque chose, et même si cette chose n’est pas sensiblement observable la personne qui croit se soumet aux enseignement religieux et à ces croyances. Les croyances permettent d’affirmer sans esprit critique des choses pour vraies c’est pour cela que les croyances peuvent mener à la crédulité et à la superstition. car ont peut intimement croire quelque chose sans en avoir la preuve réelle. On oppose souvent la croyance aux rationnel et à la certitude objective. Néanmoins les croyances sont nécéssaire pour expliquer d’une certaine manière des phénomènes qui dépassent notre portée d’expériences, la création de l’univers par exemple n’est expliqué que par les religions et les thèses scientifiques sur le sujet ne sont pas confirmé. La croyance peux ainsi prendre deux formes : le faux savoir, c'est à dire des croyances basé sur des superstitions et de la crédulité ou aussi les croyances basées sur l’opinion.
On peut ajouter à tout cela que la culture en soit est une sorte de croyance, nous naissons homme, c'est là notre nature, mais dans le processus pour devenir humain, c'est là que se trouve notre culture. Or, ce travail de l'homme sur lui-même, prend différent aspect d'un bout à l'autre de la planète comme les croyances religieuses qui sont géographiquement différentes. En effet, le processus d'humanisation ne s'effectue pas partout de la même manière, il prend des teintes radicalement différentes, selon l’endroit où l’on se trouve. Au sens anthropologique du terme la culture est un ensemble de pratiques, connaissances, traditions et normes propres à un peuple. On peut donc aussi assimiler la culture à une forme de prisons qui nous brident dans nos réflexions car on pense comme le peuple qui nous a inculqué ses préceptes et non indépendamment à celui-ci chaque homme se trouve irrémédiablement attiré par une force centripète qui fait de chacun de ses jugements, chacune de ses pensées, une simple manifestation ethnocentriste.
Les croyances sont donc des opinions fortes, auxquelles nous accordons foi, mais qui ne sont pas prouvées dans leur vérité. Il semble donc que les croyances nous empêchent de parvenir à la vérité. Penser que nous serions toujours prisonniers de nos croyances reviendrait donc à affirmer que nous ne parvenons jamais à percevoir la vérité. Cependant, il semble qu'il y a une vérité et qu'il arrive que nous nous hissions jusqu'à elle. Il faut donc que cela soit en dépassant nos croyances. Par ailleurs, la vérité est ce à quoi nous pouvons accéder par le biais de la raison, il apparaît alors que nous nous libérons parfois des croyances puisque nous usons à propos de notre raison. Peut-être pouvons-nous alors considérer que la raison permet de nous libérer de nos croyances. Elle serait à la fois le moyen de dépasser les croyances et également le moyen de manipuler les concepts qui sont au-delà de la croyance. Mais peut-on réellement s'assurer que cette raison dépasse la croyance, peut-on prendre assez de distance vis-à-vis de ses croyances pour être certain que ce qu'on appelle raison n'est pas qu'une nouvelle forme de croyance ?
Comme le disais D. Diderot ”Otez la crainte de l'enfer à un chrétien, et vous lui ôterez sa croyance.” cette citation montre bien la mauvaise foi que peuvent avoir certains croyants qui ne croient que en certaines choses car ils en ont peur et si ont leurs substituent cette peur alors ils abandonneront ces croyances, ceci n’est-il pas la preuve que certaine croyance sont fondées sur la peur et sont faites pour apeurés les gens dans le but de les soumettre. C’est un aspect critiquable des religions qui font croire des choses comme l’enfer les sept péchés capitaux pour faire peur à ses croyants et ensuite les soumettre à leur puissance religieuse et in fine contrôler les masses, c’est pour cela que Marx parlera des religions comme de ”l’opium du peuple”. Alors on peut se demander si les croyances religieuse ne sont-elle pas cru uniquement car les croyants sont victimes de peur irrationnelle et non fondées. Néanmoins ne constate-t-on pas fréquemment que les croyances d'un individu sont enracinées en lui à tel point qu'il préférerait souvent perdre la vie que perdre ses croyances ? les exemples des croisades ou du Djihad montre bien que pour des croyances les hommes sont prêt à mourrir mais aussi a tué car pour eux ”Deus Vult”. Pourtant, si nous restions toujours prisonniers de nos croyances, il ne serait jamais possible d'aborder la vérité et nous serions perpétuellement plongés dans le flou de ces croyances. Il semble bien que tel n'est pas le cas, et ainsi que quelque chose parvient à nous libérer de nos croyances. Ce quelque chose, on l'assimile souvent à la raison. Cependant, comment cela est-il possible ? Jusqu'à quel point cette raison peut-elle nous libérer ?
On peut en venir à cette question : Quelles sont nos moyens pour parvenir à la vérité sans se soumettre aux croyances ?
Nous répondrons tout d’abord à cette question en parlant de comment l’allégorie de la caverne montre que nos croyances nous empêchent d’atteindre la vérité (I), ensuite nous apprécions le fait que à travers la philosophie et la science ont peut parvenir à la vérité (II) et puis finalement nous constaterons que le terme de raison est aussi assimilable à de la croyance (III).
D'après Platon, les hommes sont prisonniers d'une croyance : la croyance à la véracité de ce que leur font parvenir leurs sens. En effet, les hommes commettent l'erreur de croire que ce que leur livre leurs sens est le réel. Dans sa théorie des formes Platon veut expliquer le monde rationnellement et donc par la raison, trouver une objectivité absolue pour fonder des raisonnements. Pour Platon pour faire abstraction des croyances il faut distinguer le ”monde sensible” et le ”monde intelligible”.
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