Questions de compréhension : Fin du cours sur la liberté

Questions de compréhension : Fin du cours sur la liberté[pic 1]

• Pour éprouver de la joie, il faut que mes forces extérieures s’accordent avec mon désir de vivre. Je déploie alors ma force vitale pour m’affirmer pleinement. Cependant mes forces extérieures peuvent contrarier mes désirs, donc ma nécessité interne, et m’empêcher de m’affirmer. Cette joie qui varie alors entre épanouissement et tristesse n’est pas libre car elle dépend d’une cause extérieure.

• D’après cette citation, il compare les flots de la mer provoqué par le vent, aux causes extérieurs qui nous définissent. Comme la mer nous flottons dans l’ignorance. L’homme n’échappe pas au déterminisme, au contraire il y est plongé, comme le reste tout entier. Cette phrase désigne justement celui qui s’en remet au monde, qui lui est soumis. La liberté pour lui est donc hors d’atteinte : il n’est pas libre car il ne comprend pas ce monde. Donc pour Spinoza la clé de la liberté est donc de prendre conscience de sa situation, en avoir la connaissance la plus complète pour ensuite l’accepter comme une situation nécessaire. Il définit la liberté comme la connaissance de la nécessité. Elle nous permet de nous libérer des illusions et d’agir en connaissance de cause.

• La connaissance est l’état de celui qui connait quelque chose. La connaissance présuppose le monde, parce que nous nous reconnaissons d’abord dans nos actions. La connaissance fonde le sujet, le définie et lui permet de trouver sa place. La perception des éléments qui m’entoure me permette de saisir l’existence du monde extérieur par conséquent percevoir ce qui m’entoure me permettrais de construire mon esprit et donc de le connaitre.  Attention il ne faut pas confondre la connaissance et le savoir. Car celui qui est persuadé de savoir à tendance à abandonner ses recherches : il ne voit plus que le monde à travers ce qu’il croit. Ses certitudes deviennent alors des illusions et sa place dans le monde sera illusoire. Pour bien se positionner il faut toujours chercher qu’est ce qui nous entoure et en avoir une connaissance infaillible afin de savoir où nous sommes dans le monde.

• J’ai donc laissé tomber cette question comme vous me l’avez dit.

Question de compréhension : l’inconscient

• Au quotidien, notre corps fonctionne inconsciemment. Par des automatismes et des habitudes, nous agissons sans y penser pour nous rendre la vie plus facile. C’est une disposition acquise, relativement permanente et stable. Elles s’ancrent en nous dans la durée jusqu’à devenir une « seconde nature », qui nous fait agir de façon spontanée. Ce fonctionnement spontané du corps échappe à la conscience, comme la respiration. Il y a donc une part d’inconnu chez l’homme. Cette seconde nature l’aide à s’approprier ses capacités car il a une plus grande maitrise de son corps. La répétition des habitudes lui permet une meilleure acquisition de ses capacités cela fait qu’il finit même par ne plus s’en rendre compte : devient un geste spontané. Et en ne réfléchissant plus à ses capacités acquises il peut ensuite en développer de nouvelle qui deviendront à la suite elle aussi spontanée. Donc cette seconde nature permet à l’homme d’évoluer dans ses capacités.

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