Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ?
Dissertation : Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ala Jocelyn • 27 Janvier 2021 • Dissertation • 1 092 Mots (5 Pages) • 750 Vues
Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ?
°Au IVème siècle Avant J.C. Epicure, dans sa lettre à Ménécée dit : « il faut méditer sur les causes qui peuvent produire le bonheur puisque, lorsqu’il est à nous, nous avons tout, et que, quand il nous manque, nous faisons tout pour l’avoir ». La notion de bonheur à de nombreuses fois était étudiée par différents philosophes, appartenant à différents courants philosophiques ; ce qui nous certifie dans l’idée qu’il n’existe pas une seule et unique vérité mais seulement de nombreuses vérités propres à chacun au sujet de ce subtil bonheur. Afin de nous questionner à notre tour, nous verrons tout d’abord ce qu’est que le bonheur, puis ensuite s’il fallait le rechercher, comment le reconnaître et enfin grâce aux différentes approches qui auront précédé cette troisième partie nous jugerons s’il faut que ce soit une quête. Après s’être interrogés sur ce qu’est le bonheur pour nous, ainsi que sa nécessité ou non d’être recherché nous donnerons une des réponses possibles au problème qui nous questionne « Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ? ».
Pour Rousseau le bonheur est l’action de désirer alors que pour Epicure c’est la réalisation de ses désirs, pour A c’est d’atteindre ses objectifs alors que pour Z l’argent suffit. Pour P c’est être libre alors que T pense que c’est plutôt être éternel. Pour L, le bonheur c’est « simplement » de s’entourer des bonnes personnes, alors que moi, je me demande si ce n’est pas simplement le fait d’être bien avec soi-même. Nous nous rendons compte que le bonheur peut avoir autant de sens qu’il y a de tête pensante. Mais alors le bonheur peut donc être matériel et intellectuel ? Nous constatons que Solan à l’impression d’être heureux depuis qu’on lui a offert le dernier Iphone, que Stel, lui, nage dans le bonheur car il écoute en boucle sa musique préférée. Et puis qu’à côté d’eux Lou et Paloma boivent une bière et se sentent comblées, Titouan quand à lui est entrain de pleurer dans son lit et à la sensation d’être heureux. A cela, Jules Barbey d’Aurevilly à une hypotèse « Le plaisir est le bonheur des fous, le bonheur est le plaisir des sages ». Effectivement, nous pouvons ici distinguer deux sentiments différents, le bonheur et le plaisir. Nous décrirons le plaisir comme un sentiment de satisfaction sensorielle, la réponse à un désir, un manque ou un besoin, celui-ci est éphémère on y associera l’Aponie. A cela nous allons différencier et même opposer le bonheur, qui lui est un sentiment profond et durable, stable mais en éternelle développement et d’après Oscar Wilde c’est une jouissance finie et définissable.
Après avoir abordé ce que pouvait être le bonheur dans notre société, prenons conscience de ses caractéristiques afin d’être en mesure de le reconnaître.
Comme nous avons pu le comprendre ci-dessus le bonheur est un des sentiments les plus subjectifs qu’il soit, l’un le voit comme quelque chose à atteindre, alors que l’autre le voit comme un ressenti actuel et quotidien. Cette extrême subjectivité nous amène à nous pencher sur tout ce qui peut nous permettre de définir cette notion afin d’être apte à la reconnaître, comme par exemple la conscience. La conscience est perçue par Blaise Pascal comme un obstacle au bonheur, il pense que ce fait, celui d’avoir connaissance de ses pensées, ses actes et son rapport au monde l’éloignerait du bonheur, alors que Rousseau, lui, dit que « vivre sans peine ce n’est pas un état d’Homme, vivre ainsi c’est être mort ». En reprenant les propos de Rousseau nous pouvons nous demander si contrairement à ce que pense Blaise Pascal la conscience ne nous permettait pas en fin de compte d’être heureux et donc finalement, que le bonheur et la conscience sont liés. Cela serait donc totalement intérieur puisqu’en prenant conscience nous nous autoriserions le bonheur et il serait donc uniquement de notre essor de décider si celui-ci est un état à venir ou un état présent.
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