PHILO: METHODE DE L’EXPLICATION DE TEXTE.

METHODE DE L’EXPLICATION DE TEXTE

REDACTION DE LA PREMIERE PARTIE DU TEXTE DE HUSSERL A PARTIR DE LA CARTE MENTALE

        Dans cette première partie, le but de l’auteur est d’exposer l’attitude à adopter pour devenir philosophe. Ainsi nous permet-il de répondre à cette question : que doit-on faire pour y parvenir ?

Tout d’abord, nous devons faire une introspection afin d’examiner les connaissances que nous avons en nous et de démêler le vrai du faux. En effet, le philosophe est celui qui cherche la vérité. Il doit donc, mettre à plat toutes les connaissances qu’il pense avoir afin de sortir de l’erreur, de l’illusion et de l’opinion commune. Cette démarche est comparable à celle que présente Socrate dans l’allégorie de la caverne. Comment peut-on effectivement savoir que l’on se trompe si nous n’avons aucun moyen de connaître autre chose que ce que nous avons appris ?

En suivant le solipsisme cartésien, nous allons donc « tenter de renverser toutes les sciences admises afin de tenter de les reconstruire ». Husserl s’inscrit ici dans la démarche du doute hyperbolique de Descartes dont l’objectif est de trouver une vérité première et sûre à partir de laquelle nous pourrons bâtir une connaissance certaine. Cette méthode consiste effectivement à examiner chaque connaissance afin de voir si elle est indubitable. Si ce n’est pas le cas, elle sera rejetée comme fausse jusqu’à preuve du contraire. Cette méthode est appliquée à tout ce qu’il pense savoir jusqu’à trouver la vérité première, c’est-à-dire la connaissance qui résistera à l’épreuve du doute hyperbolique. C’est à partir de cette dernière que nous pourrons alors « reconstruire les sciences admises » ou pas.

L’homme qui souhaite devenir philosophe doit donc passer par cette étape fondamentale de déconstruction et de reconstruction du savoir afin de pouvoir appuyer sa réflexion sur des connaissances certaines. C’est pour cette raison et parce que la démarche philosophique est d’abord un retour sur soi que Husserl définit, dans une seconde partie, la philosophie comme une « affaire personnelle ». C’est ce que nous nous proposons d’examiner à présent.

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