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Notre existence nous appartient-elle ?

Cours : Notre existence nous appartient-elle ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Février 2019  •  Cours  •  3 417 Mots (14 Pages)  •  1 009 Vues

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        Notre existence nous appartient-elle ?

Exist peut désigner la simple présence, le simple fait d’ê de manière réel. Quand Descartes dans les méditations métaphysiques dit « je suis, j’existe », il ne disait rien d'autre à part le fait qu'il est, ils analysent pas son essence.

1er sens de l'existence : différents de naissance

Deuxième sens de l'existence : durée de notre vie

Troisième sens de notre existence : manière d'être propre à l’homme. Heidegger, pour parler de l'homme utilise le concept de Dasein —> « l’être là » comme en temps que rapport au monde. —> on ne peut pas exister sans rapport au monde

Notre existence : donc dans l'énoncé, notre existence renvoie au fait que nous soyons, à la manière que nous vivons est à notre rapport au monde.

Nous appartient :

  • quand quelque chose nous appartient nous en sommes les possesseurs des propriétaires. Le consentement du sujet est requis car je peux céder un bien dont je ne veux plus.
  • L'idée de possession implique que nous pouvons décider de l'usage de l'objet. Je décide de ce que je peux faire, le visage donc je veux de l’objet

Que signifie une question ?

Est-ce que nous pouvons choisir la direction que va prendre notre existence, de terminer son cours où nous sommes déterminés à vivre d'une certaine manière ? Est-ce que notre existence relève de notre volonté ou est-elle subi ?

Deux questions vont former notre existence :

-Est-ce que je consens à l'existence ou la subit ?

-Est-ce que je détermine le cours de l'existence ou est-ce que je suis déterminé ?

        Le sujet présuppose avec « Notre » que notre existence est une autre, qui nous appartient. Mais paradoxe : comment ce qui est nôtre pourrait-il ne pas nous appartenir ?

Apparemment il paraît évident que notre existence n'est pas le nôtres.

  • Nulle la choisi de naître. Notre existence et donc subi, involontaire.
  • Nous ne choisissons ni ce que nous sommes ni la manière dont nous agissons mais sommes déterminés par ensemble de facteurs dont nous n'avons pas conscience.

        Pourtant, dire cela c'est sans doute oublié qu’exister ne se réduit pas au simple fait d’être. Exister pour l'Homme c'est aussi prendre conscience de soi, prendre conscience de déterminations qui sont les siennes. L'Homme avec cette prise de conscience peut passer de l’involontaire au volontaire.

L’enjeu: liberté du sujet. Si on conclut que notre existence n'est pas notre, ça veut dire que l'homme n'est pas libre, qu'il ne fait que subir ce qui lui est étranger mais si l'existence peut être notre, l’Homme peut être libre, même si il vit dans un certain contexte. Liberté illimité ?

I/ Notre exist ne nous appartient pas. 3 arguments

  1. L’exist est passivement reçue

Chacun est mis au monde avant d'avoir pu décider quoi que ce soit ou reçoit la vie sans l'avoir demandé —> offense première : si l'honneur de l'homme et d'être libre, autonome, il est d’emblée contrarier.

« On se retrouve poser ds l’ê avant d’avoir posé volontairement aucun acte » -P. Ricoeur

—> Notre vie est d'abord de l'ordre de l’involontaire. Nous la recevons sans l’avoir décidé. Ma propre vie est quelque chose qui ne m’est pas d'abord propre, quelque chose qui m’arrive, consentement pas requis. Thèse pessimiste peut-être philosophiquement fondé : pour la liberté humaine l’exist est un mal car elle n’est pas voulu elle relève de la passivité. Le mal c'est ce qu'il se fait au moins sans mon consentement.

La 1ere chose qui se fait sans nous, sans nous, c'est la vie elle même. Le fait de naitre et la vie me sont imposés, ce sont des fardeaux.

« Que faites-vous du matin au soir ? Je me subis. » -Cioran ds De l’inconvenient d’être né —> exist étant passivement reçue, il est impossible de soutenir qu'elle nous appartient.

B) Le cours de mon existence est déterminée par un ensemble de cause extérieure à ma volonté.

Si le fait d’ê ne dépend pas de moi on peut ajouter que le cours de mon existence lui-même semble déterminé. Cela ne va pas de soi car nous croyons agir librement. Cette croyance est-elle pas une illusion ? Suffit-il de croire être libre pour l’être réellement ? Peut-être avons-nous conscience de nos actions et non des causes qui détermine ses actions.

Pourquoi cette remise en question de la liberté ? Avec Dürkheim on peut considérer que la société exerce des contraintes sur l’individu donc liberté = illusions car à chaque fois qu'un individu croit agir, il est déterminée par des courants sociaux. Action de l'individu = son effet de cause intérieur

Au-delà de la seule dimension sociale, Spinoza soutient que l'homme est déterminé dans ses actions comme le sont les phénomènes de la nature. 2 idées :

–Spinoza remet en question de thèse du libre arbitre.

–Spinoza soutient la thèse du déterminisme philosophie —> l’H se croit libre par ignorance. L'homme connaît ses actions mais ignore les causes de ses actions. Chaque action est déterminée par le désir le + fort. Exemple : le nourrisson croit désirer librement le lait de sa mère or il est déterminée par la soif.

Les actions humaines ne sont pas contingente : ne peuvent pas être autre mais sont nécessaires.

C) Notre exist ne nous appartient pas car aucun H choisit sa nature

Chacun de nous est H et chacun de nous appartient à l'espèce humaine mais aucun d'entre nous n'a choisi les caractéristiques propres à l'espèce humaine. Nous allons analyser le concept de nature humaine.

L’idée de nature humaine = idée d'une nature universelle donc ensemble de caractéristiques communes à ts les H. Admettre le concept de nature humaine = considérer que l'existence nous appartient pas. Pourquoi ? : Si il y a une nat’ hum ça veut dire que chacun de nous n'est qu'un exemple particulier d'un concept qu'il n'a pas choisi.

Par ex : Thomas Hobbes analyse de l’H comme un ê de raison et de passions désirant accroître sa puissance et voulant persévérer dans son exist. Pour Hobbes, raison faculté qui permet à l'homme de se discipliner mais facultés de calcul qui est au service des passions, qui lui permet de voir où est son intérêt.

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