Merleau-Ponty

Dans cet extrait de texte, Maurice Merleau-Ponty définit l’homme et sa nature de deux manières différentes puis il montre qu’aucune de ces deux définitions n’est totalement vraie. Il dénonce deux conceptions classiques de l’homme. Il cherche à connaître la nature de l’homme, l’homme a toujours besoin d’élargir son savoir en l’alimentant par des recherches qui le font réfléchir et qui pousse son esprit à se surpasser. Selon l’auteur, pour que le mouvement soit aussi indivisible que durable, il faut une avancée de la conscience humaine sur le monde soit une évolution de l’homme et de sa conscience. On peut donc se demander quelle est la vraie nature de l’homme. Est-ce que l’homme est un simple objet ? Et pourquoi les définitions données par Merleau-Ponty ne correspondent pas à la réalité ? Ce texte évoque la nature de l’homme, son statut dans le monde, son « être ». D’après Merleau-Ponty, on ne peut pas comprendre la nature de l’homme ou son être comme une conscience ou même comme une chose. Dans une première partie, nous allons voir quelles sont les deux définitions de Merleau-Ponty. Ensuite, dans une deuxième partie, nous verrons l’homme en tant que chose et son opposition. Et pour terminer, nous pourrons voir que la conclusion que nous pourrions faire dans ce cas là ne serait pas la meilleure, elle ne correspondrait pas à l’homme.

Pour commencer, Merleau-Ponty dit qu’il y a « deux vues classiques » de l’homme. Cela signifie qu’il peut donner seulement deux définitions à l’homme qui seraient valables. Il y a que deux visions différentes qui correspondraient à l’homme. Ces deux premières vues permettent de définir la position de l’homme dans le monde. La première selon lui consiste à comparer l’homme à une chose, un objet dont le corps est « le résultat des influences physiques, physiologiques et sociologiques ». L’homme est le résultat des influences du milieu où il vit. L’homme ne peut pas agir sur lui-même ce qui feraient de lui « une chose entre les choses ». Il n’a pas le choix de ce qu’il peur lui arriver, il est soumis aux événements du monde. Il subit les décisions de la nature sur lui comme son physique : sa couleur de cheveux, sa couleur de peau, la couleur de ses yeux, ... Ce n’est pas l’homme qui décide de ces choses là donc il n’est pas totalement maître de lui-même. L’homme ne peut pas non-plus agir librement puisque il est sans cesse influencé par ce qui est autour de lui. Donc cette première vue montre que l’homme est un objet, une chose produite par le résultat d’influences.

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