Explication de texte Merleau-Ponty
Commentaire de texte : Explication de texte Merleau-Ponty. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chloé Dumortier • 21 Novembre 2015 • Commentaire de texte • 1 600 Mots (7 Pages) • 8 437 Vues
Merleau Ponty est un philosophe français né en 1908 et mort en 1961, athée et existensialiste il fonde les Temps Moderne avec Sartre en 1945, dans la même année il développe la phénoménologie. D'après Benveniste, la culture est une libre invention humaine qui n'a rien à voir avec une nécessité biologique. Dans cet extrait de Phénoménologie de la perception datant de 1945, Merleau-Ponty s'interroge sur l'aspect biologique, naturel et culturel qui constitue l'homme. En effet l'homme est-il à la fois culturel et naturel ? Peut-on opposer le naturel et le culturel chez l'homme?
Dans un premier mouvement du texte, Merleau- Ponty affirme que " l'usage qu'un homme fera de son corps est transcendant à l'égard de ce corps comme être simplement biologique " Ici l'auteur explique que le corps et l'âme sont " détachés ", l'usage du corps dépasse un ordre, un ordre supérieur comme être simplement biologique grâce à l'homme. Le corps serait alors extérieur à la simple conduite naturel que la biologie lui donne. Ici le corps ne serait que l'instrument de l'âme qui guiderait sa conduite et ne serait donc pas que simplement biologique. Dans une première réfélxion la distinction entre naturel et culturel peut être claire. Est considéré comme naturel ce qui relève de l'inné, ce qui se développe spontanément. Tandis que, est culturel ce qui est produit par l'homme et non décidé dès la naissance tout comme les traditions, les valeurs, la religions, les normes, les coutume qu'adopte un individu du fait de son appartenance à une groupe social, à une popultaion spécifique. Merleau-Ponty pour expliquer sa thèse que tout est naturel et à la fois biologique chez l'homme énumère trois exemples concrets et opposés à savoir " crier dans la colère, embrasser dans l'amour que d'appeler table une table "
Ici par la même manière l'auteur montre que pour beaucoup crier dans la colère, embrasser dans l'amour peuvent paraître comme des conduites naturelles pour exprimer ces émotions ou ces sentiments très forts tout comme appeler table un table.
Par ces exemples Merleau-Ponty prend pour exemple une émotion la colère et un sentiment l'amour. L'émotion qui correspond à un trouble variable d'une durée variable accompagné d'un trouble d'équilibre tandis que le sentiment se traduit par un ressenti plus ou moins clair sur une personne ou situation. Le corps comme les mots possède un langage mais est-ce un langage réellement naturel? Tout comme le dit Merleau-Ponty ces attitudes ne sont pas moins " naturelles ou conventionnelles." Par conventionnel, l'auteur fait référence aux choix covenus entre les hommes. En effet si elles étaient définies comme naturelles, ces dernières s'apppliqueraient à tous les hommes. Or, embrasser peut paraître innaproprié tout comme au Japon où embrasser son partenaire n'est pas décent pour cette culture, la même analyse peut être faite pour le cri, crier dans la colère relève tout aussi du même mécanisme, selon un ordre de hierarchie ou de certaines cultures, crier dans la colère ne peut ne pas paraître naturel. Ainsi crier peut se traduire à différents sentiments comme celui de douleur ou de joie ce qui montre l'aspect " pas plus naturel que conventionnel ".
De plus appeler une table une table est tout aussi conventionnel et loin d'être naturel car il n'existe aucune lien naturel défini entre ce mot et l'objet, il a été crée et n'est pas inné, en outre chaque culture, langue a ses propres mots et son vocabulaire qui la distingue d'une autre autre. Il renchérit par cette phrase " Les sentiments et les conduites passionnelles sont inventés comme les mots " C'est pourquoi ici nous pouvons voir que le langage du corps est tout aussi conventionnel que le langage par la parole, il est défini par l'homme, s'éloigne du naturel et donc il n'a rien avoir avec une nécessité biologique. De plus il continue d'appuyer sa thèse " Même ceux qui, comme la parternité, paraissent inscrits dans le corprs humain sont en réalité des institutions " Merleau-Ponty insite sur le sentiment de paternité et non sur son statut car ce dernier se trouve dans la continuté de ses exemples. Il cite le sentiment de paternité comme " en réalité des instutions ". Par cette phrase il appuie encore plus le fait que même cette réalité apparamment naturelle et surtout psycologique n'est en fait présente grâce à un certain aspect culturel typiquement occidentale qui n'est pas présent de certaines cultures étrangères. Etre père ce n'est pas seulement concevoir un enfant avec un femme, mais aussi veiller à son éducation, être présent pour lui ce qui n'est pas le cas pour certaines tribus tribales.
Ainsi par ces différents exemples Merleau-Ponty démontre le fait que les actions de l'homme nottament les sentiments et les conduites passionnelles ne sont pas naturelles. Elles n'apparaissent que naturelles lorsqu'elles sont crées par une culture.
Par conséquent Merleau-Ponty démontre que la culture permet de faire naître des sentiments qui par la suite deviennent naturels et qu'en l'homme il y a une part de naturel et de culturel, mais peut-on opposer ces deux aspects?
Dans une second mouvement du texte, Merleau-Ponty nous explique sa thèse très clairement " Il est impossible de surperposer chez l'homme une première couche de comportements que l'on appellerait "naturels" et un monde culturel spirituel fabriqué ".L'homme est à la fois naturel et biologiqe et il lui y aurait une sorte de lien entre la culturel et le naturel. L'homme existerait par son aspect tout aussi culturel que naturel. Comme expliquer par ses ecemples précédents " crier dans la colère " ou encore " embrasser dans l'amour " Ce qui est culturel, par habitudes, par évolution tend à se faire qualifer comme naturel mais inversement ce qui est naturel se manifeste comme naturel selon les normes des société
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