Lois Sociales et Liberté
Dissertation : Lois Sociales et Liberté. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tarek Belgacemi • 1 Mars 2020 • Dissertation • 458 Mots (2 Pages) • 522 Vues
Lois sociales et liberté
L’Homme est un être social dans la mesure où il ne peut pas vivre seul. Or, pour vivre en communauté, il est obligé d’obéir aux lois de la société.
Il est légitime de se demander comment pourrait-il exercer sa liberté dans un système de lois.
Est-ce que les lois sociales favorisent ou entravent la liberté de l’individu ?
D’abord, la loi est fondatrice de liberté. Justement, les lois sont généralement destinées à organiser la vie des hommes et protéger les droits de tout à chacun. Or, étant donné que la liberté est l’un des droits les plus prestigieux, la société décrète des lois pour la défendre et sanctionner tout ce qui pourrait lui porter atteinte. Dans les sociétés primitives, par exemple, l’homme vivait sous l’égide de « la raison du plus fort est toujours la meilleurs ». On ne tenait pas compte des droits de l’homme, notamment de la liberté parce que l’homme était encore « sans foi, ni loi ».
De surplus, la loi orchestre la liberté. Autrement dit, les lois sociales tracent à la liberté des limites dans le but d’éviter tout débordement. En assimilant les lois de la société, les hommes comprennent rapidement que la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres, et qu’en aucun cas, ils sont autorisés à faire ce qu’ils veulent au nom de la liberté. A titre d’exemple, la société est allée jusqu’à décréter la peine capitale pour tous ceux qui osent toucher à la liberté de vivre.
Il est vrai que la loi est le rempart de la liberté, mais quand la loi prend le dessus, elle risque de donner un coup dur à la liberté.
En effet, pour certaines sociétés totalitaires, là où les lois règnent en maitre, la liberté est une menace à leur existence. C’est pourquoi, les lois décrétées n’ont qu’un seul objectif : mettre la liberté en quarantaine. Dans des pays où la dictature règne, la liberté d’expression est bafouée. Certains thèmes sont pris pour des sujets tabous, et on est encore loin de s’y exprimer librement. Prenons le cas de la Tunisie. Du moment où le président déchu était encore au pouvoir, il fallait tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. La presse était bâillonnée et les portes de prisons étaient ouvertes à ceux qui osaient s’exprimer librement. Il est navrant de constater, qu’après avoir balayé le dictateur, la dictature revient au galop.
Au final, je terminerai par dire qu’une liberté totale, sans freins, conduit à l'anarchie, d’autant qu’une « surdose » de la loi finit par étouffer la liberté.
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