Le monde sensible.

         Alors que Platon soutient qu’il y a deux mondes qui s’opposent, le monde sensible et le monde intelligible, l’allégorie de la caverne est un bon exemple illustrant et expliquant les différences entre ces deux mondes. L’Homme a acquis des connaissances sur le monde qui l’entoure grâce aux découvertes, qui lui permirent de faire une idée du concrète du monde. Comme ce sera démontré dans ce texte, il est évident, même s’il ne faut pas se fier qu’aux apparences immédiates pour prétendre que quelque chose est vraie, il est impossible que la vérité se trouve au-delà du monde sensible. Comme le mentionne Aristote, il faut plutôt définir la vérité par l’observation du monde sensible, et en valider les observations par une utilisation logique du langage. (124 mots)

        Tout d’abord, il est impossible que la vérité se trouve au-delà du monde sensible. En effet, comme le cite Cicéron dans De la nature des Dieux, Aristote arrive à démontrer, malgré son importance, que l’allégorie de la caverne de Platon et son monde intelligible ne sont pas nécessaires. Ce monde dans lequel nous vivons ne nous affecte-t-il pas ? ; n’est-il pas réel ? n’est-il pas l’influence de nos sens et intelligence ? Selon Aristote, il est tout à fait possible d’atteindre le monde intelligible sans qu’il soit nécessairement indépendant du monde sensible. Étant donné que la création de toute chose se doit d’avoir une source sans risquer une régression à l’infini, c’est ce commencement qui est l’essence de tout et qui fait partie autant de nous que du monde qui nous entoure. La vérité existe donc, mais elle se trouve dans l’essence du monde réel. Pour la découvrir, il faut acquérir des connaissances qui nous mèneront à cette vérité et observer cet « autre » monde. C’est alors de cette façon, qu’il est possible de savoir qu’il ne fait pas vraiment froid quand nous sommes grippés même si le thermomètre indique 30 degrés Celsius. Nous connaissons les causes de nos impressions erronées. (203 mots)

        Or, pour arriver à décrire le monde correctement nous avons besoin d’une chose bien importante, en l’occurrence le langage. Effectivement, le langage est essentiel à la communication des idées et des connaissances, mais il faut éviter de se contredire. C’est-à-dire, qu’il ne faut pas perdre les liens logiques qui définissent les différentes propositions d’une argumentation, ni affirmer une chose et le contraire, sans d’ailleurs essayer de dégager un troisième sens à quelque chose qui n’en possède que deux. Une fois une nouvelle connaissance trouvée, il suffira de la valider grâce à l’approbation d’un discours logique, basé sur des connaissances déjà acquises. En effet, plus on acquiert de connaissances et des moyens efficaces pour décrire cette connaissance, plus la vérité semble atteignable. C’est donc pourquoi l’Homme arrive à dire la vérité sans chercher dans les profondeurs du monde intelligible. Nous dirons donc à notre ami grippé que ses symptômes sont issues d’un virus nommé quelconque qui s’attaque à son système immunitaire, et que s’il n’est pas convaincu, il pourra chercher dans les livres, toutes explications relatives à ses symptômes grâce au langage. Bref, c’est pourquoi il est impossible que la vérité se trouve au-delà du monde sensible. (196 mots)