La vérité se situe-t-elle au-delà du monde sensible, comme le soutient Platon dans l’allégorie de la caverne ?

L’allégorie de la caverne de Platon est l’un des textes fondateurs de la pensée platonicienne. Il avance que le monde est divisé en deux parties, soit le monde intelligible et le monde sensible. Mais comme le dit si bien Platon dans son allégorie, est-il possible d’avancer que la vérité se trouve au-delà du monde sensible? Notre ami a-t-il raison dans ce qu’il avance en ce qui concerne ne pas se fier aux apparences? Dans ma thèse, je vais expliquer mon accord avec Platon ainsi que les diverses raisons justifiant ces arguments. C’est ce que nous allons voir en expliquant notamment comment l’allégorie de la caverne explique la différence entre le monde sensible et le monde intelligible, ainsi qu’en observant quels sont les liens les unissant.

Premièrement, nous devons faire la différence entre le monde intelligible et le monde sensible. Tout d’abord, le monde sensible fait référence aux apparences et à ce que l’on croit voir. Il s’agit du monde formé par les objets, les idées, les illusions, les croyances et les opinions. Le monde intelligible, quant à lui, fait référence aux objets tels qu’ils le sont réellement. Nous pouvons en conclure qu’il s’agit de la Vérité comme nous ne pouvons toujours la voir, puisque l’allégorie se veut être la représentation de l’homme comme étant un esclave enchaîné et ne pouvant percevoir que les pâles reflets des objets tels qu’ils le sont réellement. Nous pouvons donc voir que les nombreux exemples donnés par notre ami représente la discordance entre la Vérité, qui représente ce qui apparaît réellement dans le monde intelligible, et celle que nous croyons percevoir, qui provient du monde sensible.

Deuxièmement, Platon explique très bien pourquoi la Vérité se situe dans le monde intelligible, qui se trouve au-delà du monde sensible. En effet, les prisonniers dans la caverne et la lumière représentent le monde sensible. L’ignorance, qui est constitué de la fausseté des opinions et des croyances, est défini par les ombres sur le mur de la caverne. À sa sortie dans le monde extérieur, l’Homme est ébloui par la lumière du soleil, qui représente la connaissance et la Vérité. Il s’agit ici du monde intelligible. Selon Platon, la Vérité ne peut provenir du monde sensible, qui est basé sur des idées erronées et des perceptions qui ne sont pas vraies. Il en va de même pour ce que nous croyons, mais qui s’avère au final être faux. Comme quand nos sens sont troublés par l’habitude, on ne peut nommer que les vérités que l’on croit voir, puisque c’est tout ce que nous connaissons. Il y a une accoutumance à ne croire que ce que l’on croit percevoir.

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