La métaphore des tonneaux, Platon, Gorgias
Commentaire de texte : La métaphore des tonneaux, Platon, Gorgias. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dckjdbcck • 3 Novembre 2019 • Commentaire de texte • 911 Mots (4 Pages) • 13 682 Vues
PIET Thomas
T°L
Explication de texte
La métaphore des tonneaux est un dialogue entre Socrate et Calliclès, écrit par Platon dans Gorgias. Dans cet extrait l’auteur aborde le thème du désir, de la jouissance dans la vie d’un Homme. Ce texte comporte deux thèse, la première celle de Socrate qui pense qu’une vie tempérante vaut mieux qu’une vie déréglée et la deuxième est celle de Calliclès qui dit que le plaisir c’est le bonheur, en d’autres termes il faut vivre pour ce faire plaisir, une vie éphémère, pour accéder au bonheur . Platon, philosophie sur le style, le mode de vie qu’il est préférable pour pouvoir éprouver toutes les formes de désirs et les assouvir, c’est-à-dire vivre dans la jouissance. Il semble que Platon nous fasse nous remettre en question pour savoir si nous vivons dans la jouissance et si il est réellement bénéfique de vivre dans l’ordre. Ce texte est divisé en deux moment, le premier moment expose la thèse : une vie ordonnée favorise une vie heureuse contrairement à une vie déréglée ; ligne 1 à 13. Le deuxième moment correspond à la réponse de Calliclès à la thèse de Socrate, de la ligne 14 à la ligne 27
Tout d’abord dans la première partie Socrate décide de prendre pour exemple une situation avec deux hommes possédant des tonneaux pour illustrer ses propos et être capable de déterminer plus facilement quel genre de vie est préférable pour atteindre le bonheur. On peut associer le premier homme à un philosophe et
Les tonneaux du premier homme sont sains, remplis de lait, de vin, de miel, de denrées liquide qui sont rares et difficiles à recueillir, de plus il est très pénible de les recueillir . Alors que le deuxième homme, lui possédait de nombreux également mais ils n’étaient pas en aussi bon état que ceux du premier. Ils étaient percés et fêlés. Donc contrairement au premier homme il était contraint de les remplir encore et encore. L’auteur illustre donc les deux modes de vie par l’état des tonneaux. Pour le premier homme si il remplit son tonneau une fois, il est ensuite à sa disposition et son travail est alors fini. Mais pour le deuxième il doit sans cesse le remplir car il se vide. L’homme qui possède des tonneaux sains mène une vie bien rangée, droite car il les entretiens et il les gères correctement. Donc même si ce travail est pénible il est tranquille quand il y repense. En revanche l’autre homme qui ne prend pas le temps de les entretenir, doit continuer de les remplir car ils se vident. Socrate amène ainsi Calliclès à se demander si le meilleur moyen de parvenir au bonheur est de mener une vie bien rangée ou au contraire, une vie de jouissance où l’éphémère règne en maître, où il importe peu de garder mais où seul l’acte même du plaisir compte vraiment.
Puis, Calliclès rétorque qu’il n’est pas convaincu par les arguments avancés par Socrate. D’après lui, concernant l’homme possédant des tonneaux sains et menant une vie rangée, un fois qu’il a fini de remplir ses tonneaux il n’éprouve plus de plaisir, il n’éprouve ni joie, ni peine. Donc, selon lui une vie ordonnée ne mène pas au bonheur mais à l’ennui ; en opposition aux deuxième homme qui éprouvera toujours du plaisir à remplir ses tonneaux car même quand il aura fini il pourra toujours recommencer et ainsi une boucle « où l’on verse et on reverse autant qu’on peut dans son tonneaux » , et c’est dans cette boucle que d’après Calliclès on atteint le bonheur. Socrate en déduit donc que les tonneaux doivent « de bons gros trous », ce qui implique une vie très éphémère, où l’on satisfait tous nos désirs et où l’on essaye de désirer un maximum. Socrate donne plusieurs exemple à la définition du désir de Calliclès tel que « avoir faim et de manger quand on a faim » ou encore « d’avoir soif et de boire quand on a soif » avec ces exemples il nous montre que le propre du désir c’est de renaître sans cesse sauf que selon Calliclès, on atteint le bonheur seulement en assouvissant ses désirs. Donc, il est donc impossible d’atteindre la satisfaction totale car le désir se porte toujours vers quelque chose de nouveaux. Enfin Calliclès conclut en disant que vivre dans la jouissance c’est éprouver toutes les formes de désirs et les assouvir, c’est selon lui une vie heureuse. C’est-à-dire répondre à chacun de ses désirs, pour accéder au bonheur, sauf que ce n’est pas possible pour tout le monde. Il y a donc une part de chance pour accéder au bonheur.
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