La liberté

Chapitre 1 : la liberté

1. Définitions :

1. La liberté comme indépendance

La liberté est souvent entendue comme le pouvoir dont dispose une personne de faire ce que lui plait sans se préoccuper des autres autour de lui. Dans ce sens, la liberté n’aurait aucune limite. Car elle exerce en l’absence totale de contraintes, d’obligations, de lois et dans l’indifférence des autres.

1. La liberté comme autonomie

Être autonome, c’est être capable d’effectuer des choix sans que ceux-ci ne soit déterminer par des influences extérieure. C’est priser en soi-même les raisons qui nous poussent à faire tel choix plutôt que tel autre. Autrement dit, l’autonomie renvoie à la capacité de décider par soi-même des choix de ses actions. On peut donc dire que la liberté c’est la capacité à agir par soi-même.

La capacité : elle signifie que la liberté n’est pas simplement une aptitude, c’est une force dont chacun peut faire usage ou non.

Agir : signifie que la liberté n’est pas simplement une aptitude, une capacité, une forme, mais qu’elle s’exprime dans l’action. Elle se réalise dans une action. Autrement dit, il ne suffit pas de dire qu’on est libre ou qu’on désir être libre pour l’être effectivement. La liberté se manifeste dans l’action. C’est en agissant qu’on est libre. Elle exige courage, force, respect et responsabilité.

Par soi-même : signifie qu’être libre consiste à exprimer sa propre volonté dans le respect des règles collectives.

En conséquence, les choix de nos actions libres c’est-à-dire l’exercice de notre liberté révèlent nos valeurs profondes. C’est-à-dire la personne que nous somme ultérieurement. En ce sens, être libre c’est exprimer ce que l’on est : amour, justice, comparaison, représentation.

1. La liberté est-ce pouvoir faire tout ce que l’on veut ?

Si la liberté désigne le pouvoir de faire ce que l’on veut sans contraintes, ou la capacité à agir sans obstacles extérieurs, peut-on imaginer la possibilité d’une liberté absolue, affranchie de toutes contraintes, obstacles ou règles ? La liberté ne nécessite-t-elle pas de respecter des règles ? Être libre, est-ce tenir compte uniquement de notre volonté, ou est-ce prendre également en compte celle des autres ?

1. La liberté sans entraves

L’«état de nature» : c’est la condition hypothétique dans laquelle les femmes et les hommes luttaient les uns contre les autres pour se maintenir en vie, chacune et chacun assurant sa propre sécurité et chercher à pourvoir ses besoins. Dans cet état, on peut rêver de la liberté sans obstacles car les individus qui y vivent sont dans une situation d’indépendance les uns des autres.

Mais cette situation est hypothétique. C’est une fiction intellectuelle qui nous fait imaginer ce que pourrait être une liberté absolue.

1. Les lois de l’état limitent notre liberté

En se réunissant les sociétés, les individus ont passé entre eux un contrat, en se donnant une autorité permettant de réguler leur liberté : c’est l’état.

C’est à l’intérieur de l’état ou de la société politique que s’exercent l’essentiel de nos actions libres. Les lois qui organisent la société politique nous rendent libres tout en limitant notre liberté. La liberté absolue sans limites n’est donc pas possible dans la société politique, elle peut l’être à l’intérieur de nous-même : la liberté intérieur.

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