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La liberté

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Par   •  13 Octobre 2019  •  Cours  •  2 182 Mots (9 Pages)  •  468 Vues

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LA LIBERTE

INTRODUCTION

  1. LA LIBERTE PHYSIQUE
  1. Représentation commune
  2. Sens véritable de la liberté physique
  1. LA LIBERTE POLITIQUE
  1. Représentation commune
  2. Sens véritable de la liberté politique
  1. LA LIBERTE METAPHYSIQUE

1. Le libre-arbitre

2. Le déterminisme

IV. LA LIBERTE AU SENS PHILOSOPHIQUE

  1. La liberté morale
  2. La conception stoïcienne
  3. La critique de la liberté stoïcienne
  1. LA LIBERTE DANS LE CADRE DE LA FAMILLE
  1. Représentations communes
  2. Sens véritable

CONCLUSION

INTRODUCTION

Le sentiment de liberté est une expérience courante de l’homme. C’est un sentiment intérieur qui lui fait croire qu’il peut choisir en toute lucidité souvent même contre sa propre raison. Pourtant certaines réalités (la nécessité des lois naturelles et sociales…) nous montrent que l’homme est déterminé dans son existence par une multitude de facteurs. Par exemple les sciences humaines nous expliquent que même nos gouts sont déterminés par notre environnement culturel et social. Le sentiment de liberté n’est donc pas la preuve de l’existence de la liberté. Faut-il en conclure que la liberté est une illusion ? L’idée de contrainte s’imposant à l’homme nie-t-il sa liberté ? Si nos actions sont déterminées, en quoi sommes-nous libre ?

I. LIBERTE PHYSIQUE

  1. Les représentations communes

En général on comprend la liberté physique comme une absence des contraintes. C’est la liberté de mouvement c'est-à-dire être à mesure d’agir sans entrave. Ainsi l’homme serait libre dans la mesure ou il n’est pas enchainé ou enfermé.

  1. Le sens véritable de la liberté physique.

L’homme réduit à cette forme de liberté physique n’est pas plus libre qu’une pierre qui tombe sans rencontrer d’obstacles. Or il existe des contraintes auxquelles l’homme ne pas échapper. Par exemple le déterminisme naturel limite les mouvements de l’homme. Il n’est donc pas libre de voler comme un oiseau ou de marcher sur l’eau. Dans les faits, la liberté de mouvement peut être entravée par un manque de moyens financiers ou d’un handicap physique. Cette liberté reste formelle dans la mesure où je n’ai pas toujours les moyens de faire ce que je veux. Dès lors qu’est ce que la véritable liberté physique ?

Il convient de dire que la liberté physique est la liberté de mouvement conformément  à sa propre nature. Autrement dit c’est la capacité d’agir en tenant compte du déterminisme naturel. C’est dans ce sens que HEGEL fait remarquer que la connaissance de la nécessité naturelle permet  à l’homme grâce à la technique d’augmenter sa liberté physique. On peut prendre l’exemple des moyens de transport ou de communication qui renforcent notre liberté de déplacement.

II. LA LIBERTE POLITIQUE

  1. Les représentations communes

Au sens politique la liberté désigne d’abord une indépendance à l’égard de toute loi. Un homme libre agirait en dehors de toute institution sociale. Ainsi à première vue la loi s’oppose à la liberté naturelle car elle constitue une entrave extérieure à l’action individuelle. Cette idée est d’ailleurs entretenue par les Anarchistes qui pensent que l’homme serait libre en dehors de l’institution étatique. Mais il s’agit là d’une liberté à l’état de nature. Or l’homme ne vit pas seul, il vit dans une société régit par des lois. Dès lors peut-on affirmer que les lois sociales sont elles vraiment une entrave à la liberté ?

2. Le sens véritable de la liberté politique

L’existence des lois constitue la condition même de la liberté. En effet si la loi m’interdit de nuire  à autrui en limitant ainsi ma liberté, elle interdit aussi à autrui de me nuire. Ce que je perds en liberté, je le gagne en sécurité. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre SPINOZA dans Ethique : «  L’homme raisonnable est plus libre dans la cité ou il vit sous la loi commune que dans la solitude ou n’obéit qu’à lui-même ». Autrement dit ma liberté en tant qu’individu est garantie par l’Etat. Sans loi, le risque est d’être esclave de ses propres passions ou de subir la loi du plus fort. Ainsi la loi augmente et protège la liberté de chacun. Le citoyen est libre à condition d’obéir à une loi égale pour tous. Toutefois on peut douter du caractère libérateur de toutes les lois. En effet les Etats totalitaires ou certaines monarchies ne garantissent pas toujours la liberté. Il est évident que quand nous obéissons aux lois qui nous sont imposées nous ne sommes pas libres. C’est pourquoi il faut que la loi soit l’expression d’une volonté générale. Dans ces conditions, le citoyen obéit librement à une loi qu’il s’est lui-même donnée. C’est dans ce sens que J. J ROUSSEAU écrit : «  L’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté »

Dans les Etats modernes la liberté politique et civile prend diverses formes :

-La liberté de la personne physique (déplacement, domicile…)

-La liberté d’opinion (Aucun individu ne doit être inquiété pour les opinions qu’il a et il est libre de les exprimer. Cela se traduit par la liberté de presse et d’information…)

-La liberté d’association : Les individus sont libres de s’associer, de défendre et de protéger leurs idées.

III. LA LIBERTE AU SENS PHILOSOPHIQUE

  1. La liberté morale

La liberté dans ce sens apparait à priori comme le fait de réaliser et d’assouvir tous ses désirs. De ce fait je peux désirer quelque chose qui appartient à autrui ou quelque chose qui peut me nuire. Dans ce cas ma liberté est elle possible ou même souhaitable ?

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