La justice n’est-elle qu’une convention ?
Dissertation : La justice n’est-elle qu’une convention ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lavad • 18 Mai 2021 • Dissertation • 977 Mots (4 Pages) • 1 738 Vues
Lucas Vada TG6
Dissertation de philosophie
La justice n’est-elle qu’une convention ?
La justice est un principe philosophique, juridique et moral fondamental. Elle repose sur des notions telles que la science, la religion, la vérité. La convention elle est un accord de volontés conclu entre des personnes et qui est destiné à produire des conséquences juridiques. En effet, la justice de notre société française prône l’égalité pour tous devant la loi. Cette loi désigne l’ensemble des règles publiques qui organisent la vie sociale d’un État. Celle-ci précise les droits et devoirs ou obligations de chacun dans notre société. Ces droits et devoirs sont inscrits sur des textes et traités écrit par l’Assemblée nationale. Ce sont des conventions légales et formelles. Mais la justice n’est donc pas seulement conventionnelle mais morale selon les opinions, les coutumes, la culture et l’éducation de chaque personne. C’est là que nous nous demandons si la justice repose seulement sur des lois ou bien aussi sur la morale et la vision de la vie de chaque être humain. Pour répondre à cette problématique, nous allons voir dans un premier temps que la justice repose sur des lois écrites. Puis dans un second temps, nous allons voir que la justice ne repose pas seulement sur des lois mais aussi sur les vertus, pensées individuelles de chaque être humain.
Tout d’abord, la justice est un principe philosophique, juridique et moral.
Des normes et valeurs sont inscrites dans les textes de « La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen » de 1789. Ses textes qui prônent l’équité et légalité de tout être sont les piliers de la justice. Les lois présentent sont des règles que chacun doit respecter sous peine de sanctions. Selon Pascal, le peuple suit la coutume parce qu’il la croit juste et non parce qu’elle est juste ou raisonnable. Selon Thomas Hobbes, le citoyen juste est celui qui respecte les lois et la répartition des biens, sans chercher à obtenir plus que ce qu’il doit posséder. Il site « que chacun soit considéré comme égal par nature à chacun ».
La justice est morale car il est moral de souhaiter une société où les biens sont répartis de manières égalitaires. Dans son œuvre « Le Léviathan » il nous fait part de l’argument que la justice est assurée par l’État selon un contrat social qui assure la liberté et la protection de chaque citoyen en échange du respect de ses lois.
Ensuite, selon Kant, l’Homme est un animal qui a besoin d’un maître.
Il dit que l’Homme abuse de sa liberté et que c’est pour cela qu’il aurait besoin de lois permettant de limiter ces abus.
Quant à lui Hans Kelsen a une vision pure et simple de la justice, une approche conventionnelle. Il pense que les normes sont établies à partir du pouvoir législatif. Il ne prend donc pas en considération l’aspect morale de la justice mais seulement une vision pure et simple.
A l’inverse de Hobbes, selon Rousseau, le passage de l’Homme de l’état de nature à l’état civil produit un changement remarquable en substituant dans sa conduite la justice à l’instinct donnant à ses actions la moralité qu’il n’avait pas avant. Entre autres, l’Homme à l’état de nature est égoïste. Rousseau dit que seule la liberté morale rend l’Homme vraiment maître de lui-même.
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