La Liberté
Cours : La Liberté. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar amauryscb • 9 Octobre 2022 • Cours • 1 508 Mots (7 Pages) • 266 Vues
La liberté
Liberté : absence de contrainte, état de l’homme qui agit selon sa volonté
Liberté de droit : Leibniz
En fait / En droit 🡪 Distinction entre ce qui est et ce qui devrait être fait. Distinction entre l’être et le devoir être.
Ce qui est en fait est ce qui existe de manière fictive, ce qui est en droit est ce qui existe de manière théorique.
La liberté dite de droit c’est l’autorisation d’accomplir certains actes sans qu’on se préoccupe de savoir si cette autorisation correspond à un pouvoir effectif. La liberté dite de fait est la puissance de faire ce que l’on veut mais en tenant compte des moyens qui sont nécessaires à la réalisation de sa volonté.
En général nous avons conscience de notre liberté mais non pas comment la faire réellement exister.
- Le déterminisme
- Autrui qui désigne les autres
Comment faire exister, entendre la liberté malgré la nature humaine ?
- L’Homme est-il un sujet libre
- Les déterminismes qui pèsent sur l’Homme l’empêchent-il d’être libre
Déterminisme : Le déterminisme considère que le hasard et la liberté n’existent pas, n’ont aucun effet. Les événements sont le fruit de causes et de conséquences nécessaires et systématiques. Toutefois, il diffère du fatalisme dans le sens où il n’y a pas de volonté supérieure dans l’enchaînement des faits, il est en quelque sorte aveugle.
Déterminismes naturel et sociaux
Naturel : ce qui est propre à chacun et ne dépend pas de soi
Social : Ce qui dépend d’autrui
Tous ces déterminants vont-ils aller jusqu’à empêcher d’être libre ?
SARTRE
Sartre prend un exemple de déterminisme fort. Il fait une confession à l’opinion public, le doxa. Il va prendre l’image métaphorique d’un bouquet. Le déterminisme diminue la liberté, ferme certaines possibilités.
Sartre arrive à sa propre thèse, qui va consister à dire que le déterminisme ferme certaines possibilités mais en ouvre autant. Il finit avec un certain équilibre. Il poursuit son idée et insiste sur l’idée de choix et de la responsabilité, répondre de, assumer comme sien, en assumer les conséquences. Il insiste sir ma responsabilité de ce dont on n’est pas responsable comme ici la maladie, mais radicalise à tous les déterminismes et faire comme s’il s’agissait d’un choix.
Selon Sartre, le déterminisme assumé est sa liberté. Il n’y aucune différence entre être déterminé et être libre.
Le fatalisme : L’intervention permanente du destin, négation totale de la liberté puisque tout est pré-écrit. Cela était très important dans les sociétés grecques et romaines.
- Nécessité destin-fatalisme
Le déterminisme est d’ordre rationnel et le fatalisme est d’ordre irrationnel. Tout cela s’appuie sur la nécessité.
Contingent / Nécessaire
Nécessaire : Ce qui ne peux pas être
Contingent : Être ou ne pas être pu être autrement qu’il est.
- La liberté politique
- Les rapports de la liberté à la loi
A première vue, la loi est nuisible à la liberté en posant des contraintes. La liberté serait alors de faire tout ce que l’on veut, c’est qu’on appelle la licence, et une tendance à se rapprocher de l’anarchie, sans autorité et par cela le désordre qui s’en suit.
Anarchisme : doctrine au XIXe siècle qui revendique une liberté individuelle totale avec toute forme d’autorité rejetée.
Si on suit les règles de l’anarchie, des conflits éclatent. Une liberté illimité n’est pas possible et a besoin de contraintes pour mieux s’exprimer.
MONTESQUIEU – De l’Esprit des Lois
« La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent »
Rousseau
« La nécessité de la loi pour la naissance de la liberté »
ROUSSEAU : Etat fictif, hypothétique, état de nature. Etat dans lequel les sociétés n’existaient pas.
La liberté naturelle : liberté par toutes les capacités chez un individu
Liberté civile : Liberté limitée par les lois
Droit positif : droit institué à chaque société.
L’effet de force ou de possession ; sans droit ni loi
Droit de propriété : Légitime par le titre et droit de propriété.
La loi permet de protéger la liberté.
Autonomie : Capacité à se donner ses propres lois.
Se soumettre à ses propres passions, c’est être esclave de soi-même selon Rousseau.
- La servitude volontaire
L’homme va se faire esclave volontairement.
ETIENNE LA BOETIE – LE DISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE
Dans le cadre de la Tyrannie, on peut voir une centaine de personne qui obéit et se soumet à un groupe restreint de personnes alors qu’il suffit de vouloir être libre pour l’être.
LA BOETIE a vu au XVIe siècle, des psychologues ont travaillé sur l’intégration du sentiment d’autorité de MILGRAM au XXe siècle.
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