La Liberté
Dissertation : La Liberté. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar margotgronnier • 21 Novembre 2015 • Dissertation • 1 589 Mots (7 Pages) • 796 Vues
La liberté se definit souvent comme l'absence de contraintes, c'est ce qui s'oppose à toute formes d'obligation, de devoir. Un homme se sent libre quant il peut se déplacer et agir comme il le veut, c'est ce qu'on appelle la liberté physique, il peut également se sentir libre dans ses opinions et ses idées, nommée la liberté de pensée. Et enfin il peut également se sentir libre de dire ce qu'il veut, c'est la liberté d'expression.
La société dans laquelle nous vivons est alors consituée d'hommes dit libres et égaux, cependant ils doivent se plier à plusieurs lois ou à des devoirs moraux. Malgrés cela nous nous considérons toujours comme des hommes libres. On remarque alors une contradiction entre la définition de liberté dans son acceptation premiére et celle qui est definie par la société dans laquelle nous vivons, liberté qui est encadrée par de nombreuses lois et par des devoirs moraux et civiques.
C'est pourquoi nous tenterons de savoir si notre liberté doit-elle avoir des limites ? Etre libre est-ce faire tout ce que l'on veut sans aucune concession ?
Afin de répondre à cela, nous verrons tout d'abord dans une premiére partie que la liberté peut ne pas être limitée et que chacun peut l'exprimer sans se soucier des autres et de la société.
Puis nous analyserons dans un second temps qu'il est important de limiter notre liberté par des droits et des devoirs sociaux et moraux pour ne pas sombrer dans le chaos.
La liberté du latin liber, libre, est l'état d'une personne ou d'un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère. C'est aussi l'état d'une personne qui n'est ni prisonnière ni sous la dépendance de quelqu'un.
Donc être libre c'est pouvoir agir, penser, parler, se déplacer comme nous le souhaitons, sans contrainte ni empéchement.
Si nous définissons que la liberté est l'absence de toutes règles et de toutes contraintes, alors l'animal est libre. Mais ce raisonnement n'a qu'une apparence de vérité : le comportement d'un animal est en fait dicté par son instinct, de sorte que l'animal ne peut pas s'empêcher d'agir comme il le fait. C'est l'instinct qui commande et l'animal obéit : loin d'être le modèle de la liberté, l'animal est l'incarnation d'une totale servitude à la nature.
On ne peut parler de liberté que pour un être qui s'est affranchi du déterminisme naturel.
Si nous partons du principe que l'homme essaie de s'affanchir de ce déterminisme, nous pourrions dire que « Je suis libre quand je fais ce que je veux ».
C'est la définition qui revient généralement dans la bouche du quidam interrogé sur la liberté.
Nous nous sentons libre quand nous pouvons faire ce que l'on veut.
Mais à quelles conditions suis-je libre de vouloir ce que je veux ? Le plus souvent, ma volonté est déterminée par ce que je suis : il n'y aurait aucun sens à vouloir être plus grand si je n'étais pas petit. Ma volonté n'est alors pas libre ; bien au contraire, elle est déterminée : je ne choisis pas plus de vouloir être grand que je n'ai choisi d'être petit.
Mais nous pouvons être libre d'agir comme nous le voulons , de penser ou de dire tout ce que nous souhaitons.
Pour certain, la liberté ne devrait pas encadrée ou bien limitée. Stirner dans « L'Unique et la propriété » defend la thése de l'Anarchisme. En effet pour lui tout individu devrait avoir la totale possibilité de controler son corps ainsi que son esprit. Les hommes ne devrait en aucun cas être soumis à des lois identiques, car chaque individus est different des autres. Pour lui la loi et l'Etat est donc synonyme de liberté sacrifié car c'est la majorité qui governe. La loi et l'Etat est donc liberticides.
Dans « L'Etre et le Neant » Sartre nous explique que « L'homme est condamné à être libre ». Pour lui, l'Homme échappe à toute forme de dertermisnme, il possede une liberté que l'on peut qualifier de radicale et absolue.
L'homme est donc libre, absolument libre, car libre de se créer lui-même. En effet l'homme n'est pas ce qu'il est mais ce qu'il fait. « L'existence précède l'essence. » La nature humaine n'existe pas car l'homme n'est rien d'autre que la somme des ses actes.
Sartre affirme que l'homme est parfaitement libre, car il n'existe pas de nature humaine, ni de Dieu, ni d'inconscient, ni aucune excuse de la sorte qui nous permettrait de nous défausser de notre liberté et de notre responsabilité fondamentales. La seule chose dont nous ne sommes pas libres, c'est donc de renoncer à notre liberté. D'où la formule de Sartre : « L'homme est condamné à être libre. »
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