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John Locke, Le Second Traité du gouvernement civil

Commentaire de texte : John Locke, Le Second Traité du gouvernement civil. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  960 Mots (4 Pages)  •  2 070 Vues

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Caroline Heurtaux TG6

Questions sur le texte de Locke p. 492-493 du manuel :   John Locke, Le Second Traité du gouvernement civil

  1. Qui sont les « créatures inférieures ?

Selon Locke, les «  créatures inférieures » désignent, ici, les animaux. Elles appartiennent à la Nature et à la Terre.

  1. Quelle distinction Locke introduit-il dans la 1ere phrase du texte ?

Dans sa première phrase, Locke exprime que la Nature et les animaux sont les biens communs fournis par la « terre » et que les Hommes se partagent entre eux. En revanche, chaque être humain appartient à lui-même. Il est maître de son corps.

  1. Formuler la thèse qui sous-tend l’affirmation : « Le travail de son corps et l’ouvrage de ses mains, nous le pouvons dire, sont son bien propre ».

Locke affirme que le travail de l’Homme lui appartient ainsi que sa création : il en est le propriétaire.

  1. Comment l’argumente-t-il ?

Il argumente en expliquant que le résultat du travail de l’Homme lui appartient aussi puisque l’Homme est propriétaire de lui-même. Son travail est donc son produit, ainsi l’objet final est le prolongement de son corps.  

Entre la matière brute, c’est-à-dire extraite de la Nature, et sa finalisation, l’Homme va ajouter une partie de lui  que l’on peut caractériser comme son travail. Locke le nomme « il y joint quelque chose qui est le sien ».

L’Homme qui réalise un travail en est le seul propriétaire, ainsi les autres êtres humains n’ont aucun droit sur ce bien. La propriété est donc individuelle.

  1. « …. du moins là où ce qui est laissé en commun pour les autres est en quantité suffisante et d’aussi bonne qualité ». Quelle limite reconnait- il ? Quelle conséquence en tirer ?

La limite à l’appropriation individuelle des ressources naturelles par le travail est selon Locke, que les biens communs non utilisés doivent être en nombres et qualités suffisants. Le propriétaire ne doit pas tout annexer car il n’est pas propriétaire de tous les biens communs, mais seulement de ceux qui lui sont nécessaires à son travail. La qualité, c’est-à-dire la condition des matières issues de la Nature, doit être bonne et utilisable pour le travail des autres. Le propriétaire ne doit pas laisser les biens non consommables aux autres.

On peut donc dire que pour être acceptable et accepté, ce droit à la propriété ne doit pas priver les autres des biens nécessaires à leur survie, ni donner lieu à du gaspillage.

La conséquence est que si tous les biens naturels sont utilisés, il n’en restera plus. On sera alors en situation de pénurie et ce qui pourra entrainer la misère. Une régulation extérieure est sous-entendue par Locke, pour juger la qualité et la quantité à prendre par le propriétaire.  

  1. « Je me demande donc à quel moment elle devient sienne. » Reformuler et justifier la question que pose l’auteur ?

Locke se pose une question concernant ce qui définit le début de cette appropriation : quelle est la transformation qui rend cette possession effective, légitime ?  Il distingue ce qui relève d’une transformation naturelle comme la digestion, car elle opère selon un processus naturel, d’une transformation qui suppose un travail humain. Parmi les activités qui relèvent du travail, il distingue la cueillette, des activités qui transforment le produit. Il montre que c’est le fait de s’emparer des produits de la Nature qui marque le passage d’un bien naturel disponible à tout le monde, à une chose dont l’Homme est l’unique propriétaire.

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