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Fiche liberté philosophie

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Par   •  27 Octobre 2022  •  Fiche  •  1 080 Mots (5 Pages)  •  370 Vues

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La liberté

Définition : Elle se définit, négativement, comme l'absence de contrainte; positivement comme l'état de celui qui fait ce qu'il veut.

Au niveau biologique, la liberté s'identifie avec un organisme en bonne santé. Le malade, au contraire, se sent prisonnier de son propre corps.

Au niveau plus élevé, la liberté s'identifie avec la spontanéité des tendances. L'homme est libre quand il peut réaliser ses désirs.

Au niveau de la conscience, la liberté se définit par la possibilité de choisir.

Ainsi, l’homme devient libre lorsqu'il substitue une attitude active à une situation subie, lorsqu'il prend parti à l'égard des évènements de son temps : bref la liberté se prouve en se réalisant, lorsque l'homme réalise son destin en oeuvrant au lieu de le subir.

Problématique I : L’art est il un moyen pour l’homme d’exprimer sa liberté et d’y accéder ?

  • Selon Arendt, le travailleur produit des objets utiles à ses besoins. A l’inverse, l’artiste suit son inspiration (divine ou de lui) pour produire ses œuvres qui n’ont pas d’utilité spécifique, ne répondent pas à un besoin et a un effet sur la réalité. L’artiste est libre, ne répond à son besoin/nécessité et œuvre selon son propre processus, ses propres règles (s'il y en a) et ses propres lois (=autonome). Cette liberté contribue en partie à l’originalité de l’ œuvre. L’artiste n’ œuvre pas pour être rémunéré (malgré les commandes)

  • Selon Kant, dans Critique de la faculté de juger, une oeuvre d’art se définit par l’impression laissée. Le but ultime de l’art est le beau or la beauté libre ne concerne que les objets non utilitaires. Par cette expression, Kant définit l’art comme l’expression libre de la pensée de l’artiste.

Problématique II : Le travail nous fait il perdre notre liberté ?

  • Selon les Anciens philosophes, les grecs ne travaillaient pas pour eux car cela équivaut au fait d'être enchaîné, le fait d'être humain signifie qu'ils doivent être libre ainsi le travail était pour les esclaves. La liberté ne pouvait être atteinte par le travail car celui-ci est l’assouvissement des besoins nécessaires aux hommes : par le travail l’homme est asservi à la nature.
  • Selon Hannah Arendt la production d’objet est un acte de liberté mais l’environnement artificiel ainsi créé exerce de nouvelles contraintes façonnent nos comportements et nos modes de vie. Les objets produits par les hommes conditionnent leur existence. De plus avec la mécanisation du travail, une certaine dépendance du travail humain vis-à-vis de la machine s’est installée. Contrairement aux outils, les machines exigent d’être servies par le travailleur qui doit ainsi adapter son rythme de travail à celui des machines. Enfin le travail est une nécessité, pour la consommation, pour vivre. En travaillant par nécessité l’homme perd de sa liberté.
  • Karl Marx dans son Manuscrit de 1844 fait la distinction entre le travail humain et le travail animal.  L’homme produit d’une façon universelle tandis que l’animal produit d’une façon unilatérale : l’animal ne produit que sous l’emprise du besoin, il ne produit pas au-delà des nécessités de la survie. L’homme au contraire produit au delà de ce besoin, il n’est pas asservi par ce besoin. Le travail proprement humain est le travail qui ne découle pas directement d’une nécessité vitale. Son activité est activité libre : il a le choix de l’objet et des modalités de sa réalisation. Les produits du travail humain ne sont pas liés à sa survie, au contraire ils acquièrent une existence indépendante : ils font « œuvre ». Dans ce texte, Marx aborde plus le thème de la production d’oeuvre que du travail véritable.
  • Selon Marx, le travail aliéné est le travail à la chaine. C’est le contraire de la « libre activité physique et intellectuelle », comme il le dit dans ses Manuscrits de 1844. L’aliénation nous rend donc étranger aux autres, étranger à notre geste de travail, étranger au produit final de notre travail, et surtout étranger à nous-mêmes ! A travers le travail, se joue l'exploitation d'une classe sociale par une autre et la répartition de la valeur ajoutée par le travail est l'objet d'un conflit entre travailleurs et capitalistes. Ce qui est produit ne revient pas à celui qui l’a produit, mais aux propriétaires des moyens de production. Leur seule liberté réside dans la liberté des moyens. Le travailleur ne travaille plus que pour survivre, comme les animaux. Il se sent animal dans les activités proprement humaines. Les formes modernes de l’organisation du travail sont des formes de manipulation.

Problématique III : La politique doit-elle préserver la liberté de tous les citoyens ?

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