Fiche Bac Philosophie

. La liberté : maîtriser le cours sur Descartes où il a été question du libre-arbitre et où nous avons prouvé que la volonté existe (par l’existence du doute volontaire).

Ensuite, vous pouvez remettre en question le libre-arbitre en vous appuyant sur le cours sur Schopenhauer (distinguez correctement la volonté et la Volonté : le vouloir-vivre).

. il s’agit aussi de comprendre que la conscience de soi peut faire naître en nous l’illusion du libre-arbitre (toujours chez Schopenhauer).

Concepts à maîtriser : le libre-arbitre, le déterminisme, le fatalisme.

Déterminisme : doctrine selon laquelle l’ensemble du réel est un système de causes et d’effets nécessaires, y compris les faits qui paraissent de façon illusoire relever de la liberté ou de la volonté.

Destin : enchaînement prédéterminé du cours des évènements, supposant une puissance qui « prédestine » ce qui va arriver.

Libre arbitre : pouvoir de choix volontaire. Le libre arbitre est la capacité d’autodétermination du sujet.

. La vérité (dans l’introduction à la philosophie, je vous ai expliqué comment le rapport à la vérité allait changer avec l’apparition de la philosophie).

Appuyez-vous sur le cours sur Bergson et comprenez que la durée, cette réalité sans laquelle nous ne serions rien, ne peut pas être pensée de manière scientifique. A vous de comprendre ce qui caractérise une pensée scientifique.

Revenez sur le cours sur Nietzsche est essayer de comprendre ce qu’est pour lui une pensée vraie, et comprenez que chez lui le faux fait partie dès lors du vrai.

N’oubliez pas ce que j’ai pu vous dire sur la recherche de la vérité chez Descartes, en vous étonnant d’y trouver une vérité absolue et subjective (le fameux cogito)

Concepts à maîtriser : convaincre et persuader, argumenter et démontrer, subjectif et objectif, vérité relative et vérité absolue, réalité sensible et réalité absolue, empirisme et rationalisme.

. Le travail.

Pourquoi les hommes travaillent-ils ? (recherchez la réponse chez Schopenhauer et une autre bien différente chez Nietzsche). Et déjà essayez de comprendre en quoi le travail a permis à l’homme de devenir un sujet chez Hegel.

. Le bonheur (la recherche raisonnable du bonheur comme faisant partie de la philosophie dès son origine. Qu’est-ce qu’un sage ?). Comprendre en quoi le bonheur individuel est impossible selon Schopenhauer.

Concepts à maîtriser : plaisir et désir, plaisir et bonheur, bien-être et Bien.

. Les rapports entre Matière et Esprit.

Maîtrisez le dualisme cartésien. A vous de réfléchir sur cette expression « ce qui se passe dans notre esprit n’est pas nécessairement la même chose que ce qui se passe dans notre cerveau ».

Essayez de comprendre les rapports entre le corps et la pensée chez Nietzsche. Le corps pense.

Concepts à maîtriser : substance et attribut (l’esprit n’est-il qu’un attribut de la matière).

Substance : support permanent des attributs, qualités ou accidents.

. Le vivant.

Qu’est-ce qu’un être vivant chez Descartes ? un automate. Autrement dit, il n’y a pas de vie intérieure chez un être vivant, sauf chez l’homme qui est doté de la conscience et de la volonté. Pour le dire autrement, seul l’homme est doté d’une âme.

Qu’est-ce que la vie chez Bergson ? Pas de vie sans durée ( renseignez-vous sur la lutte qui a lieu dans le domaine du vivant entre le durée et l’instinct, entre ce qui crée et ce qui se répète..). Chez Bergson, la vie est un « effort », un « flux » ou encore un « flot » qui « remonte la pente que la matière descend ».

Qu’est-ce que la vie chez Schopenhauer ? pas de vie sans vouloir-vivre.

Qu’est-ce que la vie chez Nietzsche ? Pas de vie sans volonté de puissance.

Concepts à maîtriser : temps objectif et durée, répétition et création, vie et maladie.

Vie : la réflexion nietzschéenne récuse la compréhension de la vie propre aux théories du milieu (Lamarck, Darwin), qui survalorisent l’influence des facteurs extérieurs : « la vie n’est pas adaptation des conditions internes aux conditions externes, mais volonté de puissance qui, de l’intérieur, se soumet et s’incorpore toujours plus d’extérieur ». Nietzsche, Fragments posthumes. De même, sa théorie rejette l’identification de la vie à l’instinct de conservation, où Nietzsche voit une forme de pénurie, d’économie, en total désaccord avec la détermination fondamentale de la vie, à savoir « la richesse, l’opulence, et même l’absurde gaspillage », Nietzsche, Crépuscule des idoles.

. La morale :

Critique de la morale judéo-chrétienne chez Nietzsche ( distinction qu’il fait entre la morale des faibles, morale du ressentiment et la morale des forts, morale individualiste).

Concepts à maîtriser : le bon et le bien, le mal et le mauvais. Dans la morale chrétienne, le bien est-il ce qui est bon pour moi ?

Dans Par-delà bien et mal (1886), Nietzsche montre qu’il existe deux types de morale : celle des nobles (les maîtres) et celle des esclaves. Pour les aristocrates, est bon ce qui exprime leur fierté, leur noblesse ; est mauvais ce qui est vulgaire : lâcheté, peur, mesquinerie, mensonge. La morale des esclaves n’est que réaction à la domination des maîtres ; comme l’écrit Deleuze, le maître dit : « je suis bon donc tu es méchant » ; et l’esclave dit : « tu es méchant donc je suis bon ». Il s’agit donc d’un renversement radical puisque, sous l’effet du ressentiment, ce qui était le « bon » de la morale noble est devenu pour la morale des esclaves le « méchant ». Le ressentiment définit la disposition fondamentale de l’esclave face au maître. Alors que la morale des maitres réside dans la conception positive de leur supériorité et du bonheur qui en découle, celle de l’esclave est une réaction de haine face à l’ »adversaire ». En tant que réaction, cette morale a donc besoin de son Autre pour se constituer comme le bien face à « l’ennemi mauvais ».

. Rapports entre Nature et Culture :

Comprenez

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