Fiche Bac Français: Le Meurtre Dans le roman L'étranger de Camus

Fiche Bac Français

L’étranger, Camus (le meurtre)

Camus :

1913-1960

Enfance en Algérie , d’où son inspiration descriptions lyrique des paysages d’Afrique du Nord ex : Noces, 1938

Dans ses essais : - Mythe de Sisyphe, 1942

- L’Etranger, 1942

- La Peste, 1947

Dans ses œuvres transparait le sentiment de l’absurdité du destin humain éprouvé à la suite du choc de la 2° G-M

Prix Nobel de la L en 1957

Extrait :

Dans ce passage, le personnage narrateur Meursault est retourné seul sur la plage après une altercation opposant son ami Raymond et Arabes. L’un d’eux est le frère de l’ancienne femme de Raymond. Meursault a sur lui le révolver de son ami. Il l’avait forcé à lui remettre pour éviter un débordement. Par hasard, il rencontre un des

Arabes.

Une scène dramatique :

a) Une mécanique dramatique en marche

La dramatisation du destin de M est lié à sa progression dans le récit

Il revient à la source car il a trop chaud dans le passage (l.23)

Une fois de + un événement extérieur : ici la personnification de la chaleur : elle est devenu atroce (l.37)

Enfin, un action soulignée avec insistance est comme prolongé montrant ici le drame qui risque de se produire L.100-101 et 105-106

b) Le rôle du hasard

Le retour du personnage est montré dans sa banalité

Il se trouve face à l’arabe qui est son adversaire + il est surpris de le voir à cet endroit

« j’étais un peu surpris » (l.61)

L’arabe tel qui l’est déjà représente déjà la préfiguration d’une victime l.57/59

Il n’est donc pas en position d’agresseur : c’est le hasard qui va le conduire au dérapage final

c) Le temps suspendu

Le drame ici est lié à l’altercation qui a précédé et qui n’impliqué pas directement Meursault

« le même soleil, la même lumière,… » l.76/78

La répétition de l’adverbe même : l’affrontement va se reproduire

De +, le rythme ternaire de la phrase : ajoute une profondeur dramatique à la scène

Le temps semble de toute façon s’être même immobilisé l.78/82

M. lui-même renvoie cette journée à une autre : « c’était le même soleil que le jour où j’ai enterré maman » comme si le temps ne c’était pas avancé l.96/97

Le hasard + immobilité du temps renforce aspect dramatique de la scène

Cependant, la pesanteur de cette présence incarne une signification + importante : le personnage serait le jouer du destin et le dénouement de la scène relèverai de l’absurde.

II – La fatalité

a) Un monde hostile

Le décor est immobile (la plage) mais semble pourtant en mouvement

L’impression est donnée par les nombreuses métaphores et personnification de la mer (l.30/32, 51,81,88)

Le décor est presque un perso a part entière dans la scène

La lumière joue un rôle important puisqu’elle trouble la vision de Meursault, l’aveuglement tient une place importante dans la scène : verbes employés témoigne de l’imprécision de sa vision « je devinais son regard » l.71 « son image dansait.. » l.73/74, « ces yeux était aveuglés.. » l.114/116

La luminosité n’éclaire pas, au contraire elle est source de confusion « il avait l’air de rire » l .93

Ce qui conduit le couteau à devenir une « épée »l.118 et un « glaive » l.120

Ce qui fait croire à Meursault qu’il est agressé, le mot « soleil » est répété plusieurs fois comme pour l’accuser de la responsabilité des faits

La chaleur a aussi un rôle dans le meurtre ; c’est un éléments vivant dans le passage : verbe d’actions soulignent sont influence néfaste « se pressait derrière moi »l. ? « S’appuyait sur moi et s’opposer à

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