Faut-il nécessairement se débarrasser de la peur de la mort, comme le soutient Épicure, afin de mieux apprécier les joies que la vie nous offre ?
Dissertation : Faut-il nécessairement se débarrasser de la peur de la mort, comme le soutient Épicure, afin de mieux apprécier les joies que la vie nous offre ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dell18 • 11 Décembre 2017 • Dissertation • 754 Mots (4 Pages) • 1 141 Vues
Faut-il nécessairement se débarrasser de la peur de la mort, comme le soutient Épicure, afin de mieux apprécier les joies que la vie nous offre ?
L’époque hellénistique a été une époque marquée par un grand questionnement : Comment vivre sa vie en étant heureux et ce sans nuire aux autres ? Pour le philosophe Épicure, fondateur de l’école de pensée appelée l’épicurisme, vivre une vie heureuse consiste, entre autres, à il se débarrasser de la peur de mourir. C’est ce qu’il soutien, dans son texte Lettre à Ménécée[1]. Mais,une courte vie rempli d’aventure vaut-elle mieux qu’une longue vie monotone ? Afin de profitez des joies que nous offre la vie, doit-on ignorer l’effrayante réalité qu’est la mort ? Profiter de chaque jour comme si c’était le dernier, est-ce là où réside la recette du bonheur ? Absolument !
Premièrement, la mort fait partie du cycle naturel de la vie. Qu’on ait peur d’elle ou non, la mort n’épargne aucun être vivant. Comme le dit le proverbe le dit, toute bonne chose à une fin. Donc, le résultat est le même, qu’on décide de jouir pleinement de la vie sans se soucier de la mort ou qu’on décide ce vivre avec de multiples contrainte par peur de mourir. En effet, étant constamment préoccuper par les possibles conséquences fatales de nos actions, il est inévitable de systématiquement limiter nos envies à cause de la peur. Alors, sachant que de toute façon, dans un avenir proche ou éloigné, notre existence aboutira à sa fin, il serait de ce subséquemment plus sage de faire abstraction de cette peur de l’inévitable et de se laisser aller.
Deuxièmement, si nos ancêtres avez tous laisser la peur de la mort diriger leur vie, nous n’existerions pas en tant que civilisation. Effectivement, nous avons tous déjà connu la peur. Le dictionnaire Le Petit Larousse 2011 défini la peur comme étant un «état de crainte, de frayeur dans une situation précise»[2]. La vraie peur, non l’excès d’adrénaline qu’on récent quand on fait une activité casse-cou, n’est pas un sentiment agréable. Dans certains cas, cette frayeur est si grande qu’elle nous paralyse complètement. De ce fait, on peut affirmer que vivre une vie dans la frayeur va à l’encontre de vivre une vie joyeuse. Revenons-en à nos ancêtres, si ceux-ci avaient tous eu peur de s’aventure dans la nature pour chasser, cueillir ou en encore pêcher ils auraient probablement tous crevés de faim. Assurément, il est aussi vrai d’affirmer que l’instinct de survie surpasse la peur de la mort.
Certaines personnes pourront argumenter qu’il n’est pas fou d’espérer arriver à vaincre quelque chose d’aussi terrifiant que la mort afin de vivre indéfiniment. À ses personnes je réponds qu’il est pourtant très fou d’avoir si peur et de vouloir à tout prix éviter un événement dont on ne connait pas la suite, car réellement, qui c’est ce qui arrive après la mort ? Épicure recommande, dans Lettre à Ménécée, la chose suivante : «Familiarise toi avec l’idée que la mort n’est rien pour nous, car tout bien et tout mal résident dans la sensation ; or, la mort est la privation complète de cette dernière.» Épicure poursuit en expliquant que : «Cette connaissance certaine que la mort n’est rien pour nous a pour conséquence que nous apprécions mieux les joies que nous offre la vie éphémère. Effectivement, qui sait ce qui nous attend après la mort ? Et jusqu’à combien d’année sommes-nous prêt à sacrifier en s’empêchant de vivre pour espérer un jour éviter ce phénomène qui je le répète est INÉVITABLE.
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