Explication du texte de Freud sur l'inconscient
Commentaire de texte : Explication du texte de Freud sur l'inconscient. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MAJID LAHLOU • 24 Février 2017 • Commentaire de texte • 490 Mots (2 Pages) • 2 906 Vues
L’inconscient (explication du texte de Freud)
Dans ce texte fondateur de la psychanalyse, Freud cherche à montrer la légitimité de l’hypothèse de l’inconscient psychique contre les résistances qu’elle rencontre. Selon lui, l’hypothèse de l’inconscient est « nécessaire et légitime » pour expliquer aussi bien la vie psychique et le comportement de l’homme sain que celui du malade. Si l’on fait l’économie de cette hypothèse, nombre de nos actes demeurent sans explication. Aux yeux de Freud, l’inconscient est une hypothèse nécessaire dont le caractère scientifique n’est plus à prouver. Il permet d’expliquer ce qui semble à première vue inexplicable (le rêve, les lapsus, les actes manqués pour l’homme sain et les névroses ou ce qu’ils appellent « les phénomènes compulsionnels »).
Freud prétend « qu’il existe de multiples preuves de l’existence de l’inconscient ». Premièrement, on constate que les informations fournies par notre conscience sont partielles et incomplètes. Il faut ensuite se demander quels exemples d’actes demeurent inexplicables par la seule conscience (rêves, actes manqués).
Ensuite, Freud tente de montrer que l’hypothèse de phénomènes psychologiques inconscients apporte un gain de cohérence d’ensemble. Il arrive fréquemment des cas où un acte inconscient s’insère entre deux actes conscients et permet donc d’expliquer le passage de l’un à l’autre.
Enfin, La pratique de la psychanalyse (« une pratique couronnée de succès) a des effets sur les maladies, ce qui confirme empiriquement l’existence d’un inconscient psychique laquelle est aux yeux de Freud une réalité psychique et non une simple hypothèse.
En promouvant l’hypothèse de l’inconscient, Freud s’oppose à l’idée que la conscience couvre tout le domaine du psychique : « ce n’est au prix d’une prétention intenable que l’on peut exiger que tout ce qui produit dans le domaine psychique doive aussi être connu par la conscience ».
(q.2) La célèbre phrase de Freud « le moi n’est pas maître dans sa propre maison » fait un pas de plus, en montrant qu’en réalité la conscience ou le moi ne représente qu’une faible partie du psychisme (nous ne sommes pas maîtres de nous-mêmes au sens où nous ne nous appartenons pas ; il y a une partie importante de nous-mêmes qui nous échappe inévitablement au sens où nous n’en sommes pas conscients). La majeure partie de notre esprit est inconsciente, ce qui signifie que c’est l’inconscient et non la conscience qui détermine le cours de notre vie mentale et même de nos actes conscients. L’inconscient est donc un déterminisme psychologique que Freud illustre par la métaphore de l’iceberg : la conscience ne serait qu’une sorte couche superficielle flottant sur l’inconscient qui s’étend dans les profondeurs du psychisme tel un vaste océan.
L’inconscient désigne cette zone ou cette partie du psychisme qui échappe à la surveillance de la conscience et au contrôle de la volonté. La conscience et l’inconscient forment deux systèmes psychologiques hétérogènes qui fonctionnent selon des règles différentes. Autrement dit, chacun d’entre nous vit à l’intérieur de soi-même avec un autre moi dans un rapport d’extériorité et d’étrangeté.
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