Explication de texte de Freud
Commentaire de texte : Explication de texte de Freud. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar pikachu-kawa • 31 Janvier 2016 • Commentaire de texte • 1 595 Mots (7 Pages) • 18 221 Vues
Devoir maison de philosophie
Explication de texte
Sigmund Freud, psychiatre autrichien du début du XXème siècle, fut l’inventeur de la psychanalyse, qui n'est autre que la pratique thérapeutique visant à soigner les névroses, qui, pour ces dernières, sont le résultat d’un refoulement de pulsions au sein du psychisme.
Dans son œuvre intitulée Métapsychologie, Freud aborde le thème de l’inconscient, lequel, à travers le texte, il cherche à justifier la cohérence ainsi que les biens fondés de ses travaux sur l'inconscient. Il ne cherche en aucun cas à nous expliquer ce qu'est l'inconscient mais cherche plutôt à soutenir la thèse selon laquelle l’existence de l’inconscient est une hypothèse scientifiquement valide et juste. Car, selon lui, la conscience est insuffisante pour expliquer le comportement moral et physique d'un individu. Pour lui, l'inconscient vient compléter la conscience.
Le texte s’articule en trois parties principales : dans la première, qui allant de la « On constate de... » ligne 1 à « l'existence de l’inconscient. » ligne 4, Freud rappelle que cette validité scientifique, ce pour quoi il se bat, est largement contestée, et c'est pourquoi il oppose sa thèse selon laquelle, l'existence de l'inconscient est à la fois nécessaire mais aussi justifiable.
Dans la seconde partie ( de « Elle est nécessaire » ligne 4 à « expérience immédiate. » ligne 19 ), il explique ce qui lui permet de justifier son hypothèse : si on admet l'hypothèse de l’inconscient, celle-ci permettrait de comprendre et d'expliquer des phénomènes, qui, sans cette hypothèse, restent inexplicables.
Enfin, dans la troisième et dernière partie qui débute à la ligne 19 avec « Et il s'avère » jusqu'à la fin du texte, Freud expose ce qui permettrait et prouverait la validité de son hypothèse sur l'existence de l'inconscient. Car, si la psychanalyse (qui repose sur cette hypothèse) est efficace dans le sens où elle permet d'agir sur les phénomènes psychiques pour guérir les névroses, alors cela serait une raison valable d’accepter la validité de cette hypothèse.
Le texte commence avec le rappel du caractère polémique qu'à eu l’hypothèse traitant de l’existence de l’inconscient qui fut, en effet, très contesté à cette époque et qui fut notamment critiquer par les scientifiques. Et c'est à cela que Freud cherche à répondre et cherche aussi, par ailleurs, à se défendre, car ces critiques remettent en doute le droit de travailler scientifiquement avec cette hypothèse.
En effet, il n'y peut y avoir de science que de ce qui est observable car, sinon comment travailler scientifiquement avec un objet que personne n’a jamais perçu directement et que personne ne percevra jamais ? La science porte sur des phénomènes, c'est-à-dire sur des faits susceptibles de faire l’objet d’expériences, notamment en laboratoire. Or il est évident que l’on n’isolera jamais l’inconscient dans un tube à essai car l'inconscient est à jamais inobservable, du moins de façon directe. Admettre l’hypothèse de l’inconscient comme hypothèse scientifique, c’est donc admettre que la science peut accepter d’aller au-delà de l’observation directe.
Pour commencer, Freud nous rappelle sa thèse dans laquelle le psychisme serait divisé en deux parties bien distinctes : la conscience et l’inconscient. La conscience étant la connaissance immédiate de l'esprit, de ses actes et états, ce qui reviendrait à l'image d'être éveillé, serait, en effet, complétée par l'inconscient qui serait donc un complément de connaissance que l'esprit aurait, en particulier, celui de ses actes.
Nous pouvons, par ailleurs, remarquer que, dès le début de son argumentation, Freud utilise le terme « scientifiquement » ligne 2. L'auteur veut nous faire rappeler que la psychologie n'est pas une interprétation puisqu'il est nécessaire d'adopter une démarche scientifique pour prouver, soit l'absurdité, soit la fiabilité de l'hypothèse sur l’inconscient. Il répond aux accusations en précisant que cette hypothèse et non seulement « légitime » mais aussi « nécessaire » ligne 3. Cela signifierait que pour Freud, l'inconscient ne doit pas être envisagé comme simplement une notion philosophique mais aussi psychologique et donc médicale qui aurait pour but ultime de soigner des malades.
L'auteur finit en affirmant qu'il sera capable de prouver la validité de son hypothèse et ce à travers « de multitudes de preuves »ligne 4.
Le premier constat de Freud est qu’il y a des phénomènes psychiques inexpliqués. En effet, les « données de notre conscience » ligne 5, c'est-à-dire les contenus psychiques dont nous avons conscience, sont « lacunaires » ligne 5, c'est-à-dire qu’ils sont incomplets, en d'autres termes, il en manque. Ainsi certains actes sont inexplicables car ils demandent l’explication d'autres actes sûrement antérieurs mais que ces derniers de « bénéficient pas du témoignages de la conscience » ligne 8.
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