En quoi l’arrivée des migrants en Europe a favorisé l’émergence de nouveaux liens depuis 2010 ?
Commentaire de texte : En quoi l’arrivée des migrants en Europe a favorisé l’émergence de nouveaux liens depuis 2010 ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hugoleray • 11 Octobre 2018 • Commentaire de texte • 9 011 Mots (37 Pages) • 617 Vues
TPE
Thème : xxxxxxxxxxxxxx
Sujet :
En quoi l’arrivée des migrants en Europe a favorisé l’émergence de nouveaux liens depuis 2010 ?
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Table des matières
Introduction
Les liens économiques
- Comment les autres pays font face à l’immigration ? p.
- Combien de passages de réfugiés ont été enregistrés ? p.
- Comment l’Europe gère-t-elle cette immigration ? p.
- Pourquoi fuient-ils leur pays ? p.
- Comment passent-ils les frontières ? p.
Les liens politiques
- D’où viennent les migrants et pourquoi fuient-ils leur pays ? p.
- Quel est le point de vue des partis politiques français sur la question
de l’immigration ? p.
- Quel est le point de vue des partis politiques allemand sur la question
de l’immigration ? p.
- Quel est le point de vue du gouvernement en place sur le sujet
de l’immigration ? p.
- La France va-t-elle expulser plus de migrants ? p.
Les liens sociaux
- Comment les migrants s’intègrent-ils ? p.
- La France est-elle trop généreuse à l’égard des migrants ? p.
- Quels sont tous les statuts que peut avoir un migrant ? p.
- De quelles aides bénéficient les migrants ? p.
- Comment les migrants sont-ils accueillis en France ? p.
- Qu’est-ce que l’OFPRA ? p.
- Pourquoi sont-ils un sujet de controverse pour l’Etat français ? p.
- Les bénévoles et les migrants. p.
- Gestion des migrants en Allemagne. p.
Conclusion
Avis personnels
Bibliographie
Introduction
L’arrivée des migrants en Europe a créé différents liens qui vont vous être présentés.
La France a, depuis le XIXe siècle jusqu’au début du XXe siècle, été considéré comme « terre d’asile ».
De nos jours la France l’est moins mais nombres de demandeurs d’asile évoquent encore cette tradition.
La Constitution de 1793 dit : « Le peuple français est l’ami et l’allié naturel des peuples libres » (art. 118), « il donne asile aux étrangers bannis de leur patrie pour la cause de la liberté. Il le refuse aux tyrans » (art. 120). De plus le préambule de la Constitution de 1946 réaffirme que : « Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la République. » Enfin, cet asile est dit « constitutionnel ». Ces rappels mesurent la complexité et à quel point ce sujet est compliqué à traiter.
Le texte fondamental en matière d’asile est la convention de Genève sur les réfugiés du 28 juillet 1951, ratifiée par plus de 150 pays.
Elle donne dès son article 1er la définition du réfugié : « Le terme de « réfugié » s’applique à toute personne qui (…), craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques, se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et qui ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays. »
De son côté, l’article 33 de la convention pose le principe du non-refoulement du réfugié. La reconnaissance de la qualité de réfugié donne droit à un titre de séjour de dix ans.
Depuis 2003 existe une protection qui concerne les personnes risquant dans leur pays la peine de mort, menacées de traitements inhumains, ou encore qui se trouvent dans une situation de violence. Il s’agit d’une protection plus faible car elle ne donne droit aux « bénéficiaires » qu’à un titre de séjour d’un an renouvelable mais permet pour certains d’avoir la vie sauve.
Les demandeurs d’asile migrent aussi des raisons économiques :
Comment un étranger persécuté dans son pays pourrait encore obtenir un nouvel emploi ? Comment pourrait-il encore y mener une vie normale ?
Mille questions ont commencé à me trotter dans la tête : [pic 2]
Qui sont les passeurs ? D’où viennent-ils ? Comment opèrent-ils ? Comment leur transfère-t-on l’argent ? Quelle est la proportion de migrants économiques et de clandestins fuyant la guerre ? Comment les exilés trouvent-ils des boulots au noir ? Combien paient-ils pour un logement surpeuplé ? Comment coexistent les communautés : les Soudanais avec les Afghans, les Érythréens avec les Bangladais ? Y a-t-il concurrence ou solidarité ? Quel est le poids du commerce de faux papiers ?
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