Revue de presse : accueil des migrants en Europe
Compte rendu : Revue de presse : accueil des migrants en Europe. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar meaadadad • 2 Janvier 2023 • Compte rendu • 1 111 Mots (5 Pages) • 277 Vues
Hakob Hanoyan 1G3
La gestion des migrants au sein de l’Union Européenne
Depuis le pic de la crise migratoire qui a marqué l’Union Européenne, celle-ci tente d’améliorer de plus en plus la situation et met en place de nombreuses mesures et place le sujet comme l’un des principaux enjeux objectifs de l’UE. Le sujet a notamment ressurgi depuis peu avec la guerre en Ukraine et les 5.2 millions de réfugiés(d’après Le Figaro) arrivant en Europe et la difficulté de leur gestion. Mis à part cela, on voyait de plus en plus de pays au sein de l’Union Européenne de moins en moins coopératif vis-à-vis de l’accueil des migrants et demandeurs d’asile. Depuis plusieurs années, l’accueil des migrants est un véritable enjeu pour l’union européenne. En effet, on parle aujourd’hui de près de 2 millions de personnes arrivant chaque année de plusieurs pays dans le monde (1.92 millions en 2022 par exemple)( d’après le site officiel de la commission européenne). Ce qui engendre aussi un nombre important de demandeurs d’asile provenant de pays souvent en guerre, parle alors de près de 100k demandes de la part se Syriens et Afghan chacun(d’après des chiffres de l’ONU). Néanmoins la gestion face à l’arrivée de toutes ces personnes reste difficile et fait débats, encore aujourd’hui, selon les pays au sein de l’Union Européenne.
De prime à bord l’Union Européenne met en œuvre beaucoup de mesures visant à mieux encadrer les flux de migrants ainsi que leur accueil. Par exemple depuis le pic de la crise migratoire en 2015, l’UE a réussi à réduire à plus de 90% le nombre d’arrivées irrégulières. La Commission européenne a proposé, le 23 septembre 2020, un nouveau pacte sur la migration et l'asile afin d’améliorer et de fluidifier le système déjà mis en place pour les migrants et les demandeurs d’asile. Il se base notamment sur l’ancien règlement de Dublin et décide du pays responsable du traitement d’une demande d’asile, en général le pays d’entrée de la personne.
L’UE investit aussi énormément afin d’atteindre ses objectifs. Elle travaillent principalement sur l’intégration des réfugiés : sur cette base on a par exemple dans une résolution adoptée en juillet 2021 « Le Fonds Asile, Migration et Intégration » qui a été mis en place, pour la période 2021-2027 qui est passé à 9.88 milliards d’euros et qui a fourni directement aux autorités locales et régionales des fonds afin d’investir dans des programmes d'intégration axés sur le conseil, l'éducation, les langues et d'autres formations telles que les cours d'orientation civique et l'orientation professionnelle. Mais aussi au renforcement de la politique commune d’asile et servir à pousser les États membres à répartir plus équitablement la responsabilité de l'accueil des réfugiés et des demandeurs d'asile.
Les députés ont également soutenu la création d'un nouveau Fonds pour la gestion intégrée des frontières (FGIF) et ont convenu d'y allouer 6,24 milliards d'euros. Le FGIF devrait contribuer à renforcer les capacités des États membres en matière de gestion des frontières tout en garantissant le respect des droits fondamentaux. Il contribuera également à une politique commune et harmonisée des visas et introduira des mesures de protection pour les personnes vulnérables arrivant en Europe, notamment les enfants non accompagnés.(d’après le site officiel du Conseil européen)
Néanmoins des pays refusaient et refusent toujours le système de quotas des migrants et juge la politique européenne de l’asile trop généreuse. En effet, dès le pic du flux de migrants en Europe, un front de refus contre toute politique migratoire européenne s’était formé par la Hongrie, la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie. D’ailleurs beaucoup de dirigeants ou de hauts fonctionnaires avaient réagi à cela comme Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française, qui avait qualifié le refus de partager le fardeau des migrants de «scandaleux». Ou encore la chancelière allemande, Angela Merkel, en a appelé aux valeurs européennes afin d’inciter ses partenaires à faire preuve de solidarité face à l’afflux de réfugiés venus des pays en guerre ou en crise.(d’après le site d’opinion « Le Temps »)
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