Un espace de conflictualité maritime : la mer de Chine
Étude de cas : Un espace de conflictualité maritime : la mer de Chine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lena Dmn • 12 Mai 2019 • Étude de cas • 910 Mots (4 Pages) • 1 502 Vues
Etude critique de documents géographiques
Un espace de conflictualité maritime : la mer de Chine
CORRIGE
Consigne : En vous appuyant sur les documents, expliquez en quoi la mer de Chine est un des espaces maritimes les plus convoités et qu'elle est un des principaux lieux d'affrontement du monde.
PLAN
- Un espace convoité pour de multiples raisons
1.1. Des ZEE imbriquées
1.2. Un espace aux multiples potentialités
- Des affrontements croissants
2.1. Une des principales régions de rivalités géostratégiques entre Etats-Unis et Chine
2.2. Une agressivité chinoise croissante à l'égard de tous ses voisins
CORRIGE
L'étude critique qui nous est proposée porte sur les rivalités et affrontements en mer de Chine. Elle comporte deux documents , une carte descriptive du sud de la mer De Chine, issue de l'AFP (Agence France-Presse) et un article de journal, extrait du Figaro du 2 octobre 2018.
Ces deux documents nous renseignent sur les différentes formes d'appropriation dont cet espace fait l'objet de la part de la Chine, et sur la nature des rivalités qui opposent les différents acteurs géopolitiques de la région.
Nous verrons d'abord les raisons qui font de la mer de Chine du Sud un espace de plus en plus convoité et nous verrons, en suite, qu'elle constitue, un espace d'affrontement géopolitique majeure de la planète.
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La mer de Chine du sud est un des espaces maritimes les plus disputés de la planète. C'est la montée en puissance de la Chine qui a contribué à déstabiliser l'ensemble de la région. Celle-ci est, en effet, partagée entre les Philippines, le Vietnam mais aussi la Malaisie, Bruneï et l'Indonésie qui n'apparaît pas cependant sur la carte de l'AFP et la Chine. Les principes du droit de la mer, définis par la conférence onusienne de Montego Bay (1982) définit une zone de 200 miles marins calculée à partir de la côte, sur laquelle un Etat peut proclamer sa souveraineté. C'est ce qu'on appelle sa ZEE (zone économique exclusive). Mais, dans les Paracels, mais également dans les Spratleys, les ZEE des pays de la région rentrent en concurrence. Le Vietnam et des Philippines, en particlier, réclament donc un certain nombre d'îles. La Chine, quant à elle, revendique l'ensemble des archipels, le sud des Spratleys se trouvant pourtant à plus de 1500 km de ses côtes.
Les raisons des ambitions chinoises sont multiples. La carte nous montre que la Chine a installé des plate-formes pétrolières off-shore dans le sud-ouest des Paracels. Les attaques régulières dont les pêcheurs vietnamiens font l'objet de la part des navires de guerre chinois nous rappellent également que la zone constitue une réserve essentielle de ressources halieutiques pour les la marine de pêche chinoise, la première du monde. Enfin, conformément à la stratégie du « collier de perles » énoncée par le président chinois Xi Jinping, les îlots de mer de Chine constituent, dans l'esprit du gouvernement chinois, autant de relais essentiels à la sécurisation des routes maritimes indispensables à la Chine, tant pour ses approvisionnements en matières premières que pour ses exportations.
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