Le crapaud, Tristan Corbière
TD : Le crapaud, Tristan Corbière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar wshwshcanapeche • 27 Avril 2021 • TD • 5 387 Mots (22 Pages) • 570 Vues
Le Crapaud
Intro :
Tristan Corbière n’a écrit qu’un seul recueil poétique intitulé Les Amours Jaunes parut en 1873. Ce recueil exprime la vie de souffrance qu’à endurer le poète. Le poème Le Crapaud est un sonnet inversé qui fait penser à une prise de parole, il est déstructuré pour plus d’originalité et fait la description péjorative d’un animal repoussant et non très apprécié. Ici, ce poème peut être en 4 mouvements. Le 1er est la mise en place du cadre du vers 1à3 ; le 2ème : un chant lugubre du vers3à6 ; le 3ème : découverte du crapaud ; 4ème : un portrait double.
Etude linéaire :
1er mouvement :
-Vers1 contextualisation =>phrase nominale inachevée (suspension) =>solicite sens de l’ouï avec anaphore v1 et 4 -Fait comprendre importance du chant =>remplit complètement l’espace -Phrase en suspend => +de mystère -“une nuit“=> indéfini => évoque l’obscurité+mystère+frayeur -Allitération fin de vers “air“=> son désagréable; menaçant; oppressant -“nuit sans aire“=> étouffement, sans plaisir -Point de suspension =>arrêt mystère -Eléments atmosphère triste/angoissante => ancre + dans le contexte -Négation “sans aire“=> atmosphère étouffante -CL nuit => nuit, sombre, lune => suggère inquiétude/menace -Allitération en “ère“=> menace -“air“ a un double sens (respiration ou musique)=> jeu de mots -V2 plaque =>préposition/opposition =>nom commun -V3=> ambiguïté plaque verte =>COD ou nom commun =>opposé à celui de la lune -“vert sombre“ métonymie =>crapaud/buisson/herbes =>GN qui interroge =>angoissant -CL bricolage =>coupure/métal/tondu/etc -“clair et sombre“=> antithèse =>contraste, jeu d’ombre =>accentue angoisse
2ème mouvement :
-Commence par points de suspension -V4 “un chant“ mit en évidence =>points de suspension+anaphore -Aposiopèse =>point virgule -Tente d’identifier l’origine du son -Comparaison “Comme un écho“=> déroutant -“tout vif enterré“ =>adj vif surprenant =>vivant -V5 “enterré“ =>pas de son =>glissement de sens => celui qui l’aimait -“sous“=> macabre -“sombre“ v3 “massif“ v5 =>on suit comme le narrateur qui s’approche de lui et celui qui fait le son =>comment on passe du ciel à la terre -V5 adverbe de lieu “là“ isolé entre 2 virgules =>oblige à lire lentement/s’arrêter =>surprenant -V6 commence par un tiret “ça se tait“ “c’est là“=>courant/familier
3ème mouvement :
-Crapaud =>découverte+émotion -Répétition d’horreur => dégoût -V8 instaure tutoiement =>intimité/proximité -Impératif =>présence d’une 2ème personne+impression de s’adresser au lecteur -Périphrase “soldat fidèle“ v8 =>rôle protecteur de celui qui aime -v9/10 => accumulation thermes =>métamorphose surprenante du crapaud -Oxymore “rossignol de la boue“=> images dépréciatives =>tondues, boue, sans ailes, horreur =>humilité =>épidictique -Métamorphose évoquée avec “poète tondu“=> métaphore+oxymore =>envers poète =>auto description -Registre épidictique =>“un blâme“ voc péjoratif -V10 “rossignol de la boue“=> souligne caractéristiques de son chant -“horreur“ rime avec peur ; particularité d’isolement avec tirêts =>évoque dégoût -Peur/horreur liés : marque le dégoût ressenti par lecteur -Vacille entre positif et négatif =>boue et or
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