Le conflit Israëlo-palestinien

Bethsabée Boukobza TL

14/05/2018

Histoire

Étude de document : Les conflits israélo-arabe et israélo-palestinien

        Le document proposé est un extrait du discours du président des États-Unis Barack Obama, prononcé au Caire le 4 Juin 2009. Il y expose ses projets de perspective de paix entre les peuples israéliens et palestiniens, afin de sortir de l’impasse persistante depuis 1948.

        L’analyse de ce discours nous permettra de déterminer sa vision de la puissance états-unienne. Comment ce discours rend-il compte des conflits israélo-arabe et israélo-palestinien et des perspectives de construction de la paix durable faites par les États-Unis ?

        Au tout début de son discours, Obama évoque l’ « impasse » dans laquelle se trouve le conflit israélo-palestinien, depuis des décennies. Suite au refus de la Ligue arabe face au plan de partage de l’ONU proposé en 1947, David Ben Gourion proclame l’indépendance de l’État d’Israël l’année d’après. Ainsi, deux nationalismes aux aspirations également légitimes revendiquent la même terre, ce qui génère les conflits. Le président américain évoque la violence, utilisée comme arme de guerre palestinienne, donnant l’exemple d’homicide dans des autobus ou d’atteintes à la vie d’enfants israéliens. Le Hamas, organisation terroriste islamiste sunnite soutenue par certains Palestiniens, engendre des attentats suicides meurtriers sur le territoire israélien, comme l’explosion d’autobus à Jérusalem, etc.  Aucun des peuples ne cède à reconnaitre la légitimité de l’existence de l’autre, ce qui accroît d’autant plus l’ampleur de l’impasse qu’est ce conflit.

Toutefois, selon Obama dans son discours du Caire, les colonies israéliennes constituent une violation des accords de paix préalablement signés, et portent préjudice à la construction d’une paix durable. Les deux intifada de 1987 et de 2000 manifestent le rejet total de l’occupation israélienne de la part de la jeunesse palestinienne. Cette colonisation soulève de grandes manifestations, ce qui compromet largement le processus de paix envisagé.

Un autre aspect du conflit que questionne Obama est celui de la crise humanitaire, qui ravage notamment la bande de Gaza. Selon certains démographes, la densité de population actuelle (5 398 hab./km2) ne cesse de croître, et d’ici trois ans, la situation ne sera plus vivable. Il s’agit d’une région d’extrême pauvreté, qui induit l’introduction d’associations humanitaires et de plusieurs ONG au sein de ce territoire. Aussi, l’absence de perspectives de réussite en Cisjordanie, en raison de la dispersion des colonies israéliennes sur ce territoire et de la rareté des structures liées à l’éducation destinés au public palestinien, les projets d’avenir en Cisjordanie sont difficilement imaginables. Certaines universités, comme celle d’Ariel, sont situées dans les colonies, mais s’adressent en grande majorité à des étudiants israéliens, notamment ceux ayant achevé leur service militaire et souhaitant poursuivre leurs études, mais pas aux Palestiniens.

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