La 3ème République en France
Synthèse : La 3ème République en France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar HugoLyonTiti • 3 Avril 2020 • Synthèse • 968 Mots (4 Pages) • 1 129 Vues
Devoir Histoire
Hugo Da Costa 1G2
Sujet : La République en France (1870-1914) : de la conquête à l’enracinement.
Suite à la chute du Second Empire en 1870, la troisième République est proclamée, et doit subir l’essor de l’industrialisation qui pose des questions sur la condition ouvrière. Cela fait donc de l’immigration un enjeu majeur en politique et au niveau social. Simultanément, par ses conquêtes outre-mer, la France devient une République coloniale et entraine une confrontation avec d’autres puissances impériales.
Cela nous pousse à nous demander comment la troisième République s’est forgée dans une période si difficile ?
Dans un premier temps nous caractériserons la première étape de l’enracinement de la République, ensuite nous étudierons les oppositions auxquelles l’Etat fait face, puis nous évoquerons la situation paradoxale de la République en 1871.
La troisième République est proclamée le 4 septembre 1870 en tant que gouvernement provisoire durant la guerre contre les Prussiens et l’état décide de signer l’armistice peu de temps après, le 28 janvier 1871. Cependant tous les Français ne sont pas conquis par l’idée d’une République en France. L’état va alors prendre des nouvelles mesures dès lors où la République est restaurée. On sait grâce au document 2p153, qui illustre le suffrage universel par une huile sur toile de Alfred Bramtot, que suite à ça toutes les fonctions sont électives, à l’échelon national, départemental ou encore local, le suffrage universel, quant à lui, est conforté. D’autres œuvres vont caractériser le renouveau incarné par la République. C’est le cas de l’œuvre « Le triomphe de la République » (doc1p152) qui montre l’instauration de valeurs dans le régime politique, caractérisée par Marianne, emblème de cette République et du peuple Français. Des anges placés à la gauche et droite de Marianne, tiennent des rubans sur lesquels sont inscrites des mesures libérales tel que la Déclaration de l’Homme et du Citoyen (26 aout 1789) ou encore le suffrage universel, symboles de la République et des droits du peuple. Par la suite, et après une élection remportée par les républicains et Léon Gambetta (principale figue du parti républicain), d’autres lois en faveur de la liberté sont par la suite adoptées. C’est le cas de la liberté de la presse, de l’imprimerie et de réunion (1881), liberté syndicale (1884) et la liberté de fonder une association (1901).
Le nouveau régime politique, la République, est critiquée et fait fasse à l’opposition monarchiste et celle de l’Eglise. Grace à la loi Goblet (1886), les religieux sont écartés des écoles publiques afin de rendre les écoles laïques et indépendantes de l’Eglise. La laïcité devint alors une valeur républicaine (doc2p157)et (p166). Cet événement est incarné par Louise Michel, institutrice à Paris, elle va s’engagée en faveur des Parisiens et aux profits de la République contre le gouvernement national où elle va notamment participer à « la semaine sanglante », combat opposant les soldats d’Adolphe Thiers (républicains) aux communards, pour le ralliement de la commune de Paris à la 3ème République et à la France. Cette femme se sera battue face à l’opposition de l’Eglise et l’opposition monarchiste. Elle est alors une image importante de la femme et lutte pour le droit des femmes, c’est ce qu’elle fait avec « Mémoires » qui est un texte écrit en 1886 où elle dit vouloir l’égalité des sexes. Elle œuvre à la création de crèches, à l’instruction des filles et à l’interdiction de la prostitution(p158). Cette femme devient une héroïne, V.Hugo lui donne même hommage avec « Viro Mijor » où il glorifie tout le courage et la ténacité de cette femme(1871). Jules Girardet lui rend également hommage avec une huile sur bois en 1871. Il met en scène Louise Michel, au centre de l’œuvre, se rendant à Versailles pour libérer sa mère qui est prise en otage, entourée par toute une armée, cela décrit encore une fois la bravoure du personnage (p159).
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