Exposé sur le patrimoine

Exposé sur le patrimoine.

        Il est bon de s’interroger sur la notion de patrimoine, le patrimoine est considéré comme une propriété transmise par les ancêtres, c’est pour cela qu’il faut le préserver autant que possible. Au lendemain de l'opération Bordure protectrice, de nombreux sites les plus anciens de Gaza ont été laissés en ruine par l’opération sur le territoire. Les lieux de culte, les tombes, les bureaux de bienfaisance et les cimetières ont tous été endommagés par les bombardements, mais les mosquées historiques de Gaza ont été les plus touchées, comme la mosquée Al-Omari également connue sous le nom de Grande Mosquée de Gaza. Cette mosquée est la plus vieille et la plus grande mosquée de la bande de Gaza située dans la ville de Jabālīyah. La Grande Mosquée a une superficie de 4 100 mètres carrés. La plupart de la structure générale est construite à partir de grès marin local. La mosquée forme une grande cour entouré d' arcs arrondis. Elle a été détruite, lors de l’opération Bordure protectrice à l’aube du samedi 2 août. De la mosquée, il ne reste plus que son minaret et son dôme vert, connue auparavant pour son minaret. Les anciennes mosquées de Gaza en ruines : Comment le conflit israélo-palestinien a mis en danger le patrimoine culturel de la Palestine ? Tout d’abord, nous verrons l’histoire du patrimoine culturel avec l’exemple de la mosquée Al-Omari, et deuxièmement nous verrons les conséquences de la guerre sur le patrimoine Palestinien.

         Tout d’abord, nous verrons l’histoire du patrimoine culturel Palestinien avec l’exemple de la mosquée de Al-Omari. La plus importante de ces mosquées détruites était la mosquée Al-Omari du 7ème siècle à Jabālīyah. Ancienne église byzantine (du Ve siècle), elle fut convertie en mosquée au VIIe siècle par les musulmans après la conquête de Jérusalem par les troupes du Calife Omar Ibn Al-Khattâb. En 1033, la mosquée vit son minaret effondré suite à un tremblement de terre. Sous l’ère des croisés, une cathédrale dédiée à Jean-Baptiste fut édifiée à la place de la mosquée. Les troupes Ayyoubides l’ont ensuite démolie en 1187 sans pour autant rétablir la mosquée. Elle fut reconstruite une nouvelle fois par la dynastie des Mamelouks au XIIIe siècle avant d’être une nouvelle fois la cible des Mongols en 1260. Elle fut reconstruite puis détruite par un séisme à la fin du XIIIe siècle. 300 ans plus tard, les Ottomans reconstruisent la mosquée. Au cours de la Grande Guerre, elle subit des dommages importants après un bombardement britannique. En 1925, la mosquée Al-Omari fut restaurée par le Haut Conseil Islamique. Une nouvelle fois, cette mosquée est prise pour cible le 2 août 2014. L’UNESCO et les organisations de préservation du patrimoine demeurent silencieuses face à ces crimes. La grande mosquée Omari raconte l'histoire de la civilisation et de l'histoire culturelle de Gaza. D’autres sites historiques disparaissent comme la mosquée Mahkamah qui était un bel exemple de l'architecture mamelouke, ou encore les trois seules églises de Gaza qui ont également été victime du conflit. Par conséquent, ces sites ont une importance historique et ont fourni des preuves matérielles irremplaçables de la culture et de l'histoire palestiniennes.

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