Etude de cas mur de Berlin
Étude de cas : Etude de cas mur de Berlin. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar ur mom • 9 Juin 2019 • Étude de cas • 1 309 Mots (6 Pages) • 898 Vues
Un lieu de tensions et d’affrontements
1. La ville de Berlin est le cœur des affrontements entre les deux blocs en raison, d’une part, de sa situation, puisqu’elle est au cœur de la zone soviétique mais qu’elle est divisée par les quatre vainqueurs de la guerre, dont les américains à l’Ouest et les soviétiques à l’Est. Chacun d’eux mettant en place un régime capitaliste et communiste de leur côté, qui s’opposent. D’autre part, elle constitue un enjeu politique et symbolique décisif puisqu’étant l’ancienne capitale du Reich.
2. Le blocus de Berlin, décidé en 1948 par Staline, a imposé « des mesures restrictives sur les transports », en bloquant les voies terrestres et fluviales, empêchant les habitants de la ville d’accéder aux vivres qui leurs sont nécessaires. Cette opération visant à isoler Berlin Ouest est considérée par le gouvernement des Etats Unis comme « une violation flagrante des accords sur l’administration de Berlin ». Les occidentaux parviennent néanmoins à la contrer avec la mise en place d’un pont aérien, permettant de rétablir le transport de marchandises, dont la population avait été privée. Ces couloirs aériens, notamment ceux partant d’Hambourg, d’Hanovre ou de Francfort, ont poussé le gouvernement soviétique à lever le blocus en mai 1949.
3. Jusqu’en 1961, près de 3 millions d’allemands parviennent à fuir la RDA en passant par Berlin Ouest. Afin de mettre fin à cela, le gouvernement soviétique décide de faire construire un mur, qui est qualifié dans le décret du gouvernement Est Allemand comme un simple « système de contrôle semblable à ceux qui sont habituellement en vigueur aux frontières de tous les Etats souverains ». Il justifie cette décision avec les raisons suivantes : « protéger la RDA et répondre aux intérêts de la sécurité des Etats du camp socialiste», « mettre un terme aux activités hostiles des forces revanchardes et militaristes de l’Allemagne de l’Ouest » et faire de Berlin Ouest « une ville libre, neutre et démilitarisée ».
L’objectif principal du mur étant de mettre fin aux fuites vers l’Ouest, on peut voir que presque seules les évasions menées avant la consolidation du mur ont été réussies (environ 5000), et que 3221 personnes ont été arrêtées aux abords du mur. De plus, la surveillance autour était très forte, avec des centaines de miradors, des milliers de gardes-frontières et une clôture de 127 km par exemple, ce qui renforçât la difficulté de fuir et facilita/permis l’accomplissement de leur objectif.
Un enjeu idéologique et symbolique
4. Le mur donne à Berlin une image de ville totalement divisée, avec du côté ouest le monde capitaliste que l’on a essayé d’isoler, et de l’est la partie communiste avec une population voulant fuir pour la plupart. JFK profite d’ailleurs de cette situation pour dénoncer le communisme dans son discours « le mur fournit la démonstration éclatante de la faillite du système communiste » et rappelle le mécontentement du peuple de l’est « nous n’avons jamais eu besoin d’ériger un mur pour empêcher notre peuple de s’enfuir ».
On peut parler du « mur de la honte » à cause des nombreux fugitifs abattus (environ 136), des communautés et des familles brisées en raison de leur séparation lors de la mise en place du mur.
5. Pour Kennedy, le mur est en effet symbole de la guerre froide puisqu’il est la représentation même de l’opposition entre les deux camps : d’un côté le monde capitaliste libre que de nombreuses personnes veulent rejoindre, et de l’autre le monde communiste où les conditions de vie sont déplorables. Il considère le mur comme « la faillite du système communiste » puisque c’est par le passage du mur que les habitants de l’est tentent d’échapper au monde communiste, au risque de se faire abattre.
6. Dans le camp occidental, Berlin constitue une sorte de représentation ou d’image du monde communiste, mais également un symbole de la réussite de leur réussite contre l’idéologie communiste « La population
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