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Enseignement moral civique

Cours : Enseignement moral civique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Octobre 2019  •  Cours  •  850 Mots (4 Pages)  •  599 Vues

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Tout d’abord nous allons définir la laïcité. La laïcité est la séparation des institutions publiques et des organisations religieuses. Sa fonction première n'est pas de "former l'homme", mais de créer les conditions pour que la formation des individus soit organisée dans le strict respect de leur conscience. Dans le passé, on aurait dit : "former et non conformer". Aujourd'hui, on dirait plutôt : "éduquer dans le respect de la personnalité et des convictions des individus".  L’État doit être neutre à l’égard de la religion et n’intervient pas dans l’exercice des cultes mais il respecte la liberté de conscience.

En France, la laïcité a était instaurée par la loi du 9 décembre 1905 sous la Troisième République. Dès lors de sa mise en place cette loi fut la source de nombreux conflits entre les cléricaux et les laïques.  En effet, les cléricaux, tel que le Vatican, souhaitent que la religion catholique retrouve une dimension institutionnelle, tandis que les anticléricaux veulent supprimer tout types de religion. Cette séparation est un drame car c’est la fin d’une alliance de plus de 1400 ans entre l’Etats et l’Église catholique. Les protestant et juifs quant à eux accepte sans heurte, d’être détaché de l’état.

La loi de 1905 fut d’abord écrite par Émile Combes. Sa loi visait à empêcher l’Église catholique de fonctionner selon ses propres règles. Pour la rendre moins radicale pour les croyants, la loi fut reprise par Aristide Briand, un républicain-socialiste. Cette loi remplace le Concordat de 1801. Dirigé par l’État français auparavant, il reconnaissait quatre cultes : catholique, réformé, luthérien et israélite. Ces cultes étaient organisés et financés sous le cadre du droit publique. Le ministres du culte et les circonscriptions religieuses étaient financés par l’État. Les autres culte quand à eux n’étaient pas reconnus par l’État. Cette loi prolonge la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen datant de 1789. En effet, l’article 10 est consacrée à la liberté d’opinion. La loi est elle-même prolongée par la constitution de 1958 qui proclame que la laïcité est une valeur de la République.

 

Ainsi le Sénat et les députés ont adopté cette loi qui contient 44 articles que nous allons vous résumer.

Dans les articles 1 à 4 de la loi, la séparation est conçue comme une liberté publique. Elle pose à égalité une liberté individuelle, la liberté de conscience, et la liberté collective. Ces trois libertés forment la liberté religieuse. Ainsi, tout citoyen a le droit à la liberté de conscience et de culte. Les cultes peuvent s’organiser selon leur propre règles mais ne sont pas privilégiés et ne reçoivent pas d’argent parvenant de l’État. Un représentant du culte ont le droit de pratiquer  mais ne seront pas rémunérés par l’État et n’ont pas le droit d’enseigner dans un établissement scolaire public.

Cependant tout citoyen a le devoir de ne pas participer à la discrimination cultes. Avec cette loi, l’État n’ignore plus aucun culte et ces derniers sont mis sur un même pied d’égalité.

C’est seulement à partir de cette date que la France fut considérer comme un état laïc.

 Les établissements destinés à la religion qui autrefois étaient sous la charge de la gestion des cultes sont maintenant remplacés par des associations culturelles dirigées par la loi. Ceux qui étaient sous la propriété de l’État le restent. Et enfin les lieux de culte d’après 1905 sont la propriété des associations cultuelles.

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