Commentaire sur "Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes" de Rousseau
Dissertation : Commentaire sur "Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes" de Rousseau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar killua54230 • 9 Février 2021 • Dissertation • 985 Mots (4 Pages) • 1 981 Vues
Enzo
Thomas-Muller
1ère5 04-02-2021
Philosophie
Ce texte de Rousseau reprend la fameuse thèse très connue de ce dernier : tout est bien sortant des mains de la nature, et tout dégénère entre les mains de l’homme. En effet ce texte répond aux critiques faits envers la nature, ainsi nous saurons si l’état naturel de l’homme est heureux ou misérable.
Parallèlement, la question de l’état civil se pose : la vie commune en société est-elle un avantage ou un désavantage de l’humanité ? Permet-elle une vie heureuse ou malheureuse ?
Effectivement dans ce texte le sens de l’activité humaine est essentiel. Il faut que nous nous demandions si les créations de l’homme avancent-t-elles à un progrès ou à une destruction ? L’homme se doit-il de devenir l’être dominant sur cette Terre, ou doit-il accepter son sort et se contenter de la nature que lui apporte ce monde ?
Il est donc ici question d’un rapport entre la société et la nature, et nous verrons que Rousseau défend la nature et en vient à critiquer la société. Rousseau confirme, c’est l’inégalité qui est facteur de mal dans la société.
Tout d’abord Rousseau débute en disant l’opposé de sa thèse, que l’homme est misérable à l’état de nature, et que la société est un progrès pour l’humanité. Cette idée se fonde sur un progrès politique, scientifique et artistique rendant l’homme supérieur à l’être animal.
Il y a notamment Aristote qui pensait que l’homme touche la perfection en politique grâce à la science et aux progrès techniques. C’est ensuite au 17ème siècle que les hommes décident de s’évader de leur état naturel.
Il est clair que le mal l’emporte à l’état de nature. De plus, la vie naturelle est un mauvais présent de la nature à l’homme. Cette détresse de la nature se caractérise comme l’effet d’une intention méchante d’une nature personnifiée.
Par conséquent, la nature est critiqué davantage. Mais qui est le principal responsable de tout ce mal ? Il y a plusieurs coupables comme Dieu, la nature elle-même, ou encore l’homme. Mais il est possible que la nature met en dépendance l’être humain, créant ainsi un manque est une forte précarité.
En opposition, Rousseau avance cette fois-ci que c’est la société qui cause la vulnérabilité de l’homme. Effectivement, Rousseau affirme que si l’on revient à l’époque ou les hommes étaient à l’état de nature, nous constaterions que l’homme serait bien plus heureux. Or, et Rousseau en est conscient, il est impossible de revenir aux normes de l’état naturel, cela apparaît comme une fiction qui relève donc de l’imaginaire.
Nous pouvons donc constater que Rousseau innocente la nature, et que c’est l’homme qui est l’unique coupable des conséquences dont il se plaint. La cause de la détérioration de la nature est visiblement les productions artificielles que l’homme crée sans cesse.
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