Travail sur Candide et son rapport à l'altérité

Devoir sur Candide, de Voltaire

1) François-Marie Arouet, plus connu sous le nom de voltaire est né le 21 novembre 1694. Il meurt au sommet de sa gloire, à Paris, le 30 mai 1778. De son vivant, Voltaire publie des dizaines d'écrits dont certains de façon anonyme pour éviter la censure. Cet auteur très complet, a écrit des œuvres philosophiques (Lettres philosophiques (1734), Traité sur la tolérance (1763), Dictionnaire philosophique (1764)), des œuvres historiques (La Henriade (1728), L'histoire de Charles XII (1731), etc..), des contes (Zadig (1747), Candide (1759), Micromégas (1752), L'Ingénu (1767)), des Tragédies (Œdipe (1718), Zaïre (1732), Mahomet (1742)), des poésies et plus de 6000 lettres. Il a également participé à l'écriture de L'Encyclopédie. Le combat de toute sa vie est dirigé contre le fanatisme. Voltaire revendique une écriture de combat et « j'écris pour agir » devient son credo. Cet Humaniste convaincu, lutte pour la défense des droits de l'Homme mais également par tous les moyens contre les superstitions et l’Église Catholique. En tant que principaux auteurs des Lumières, son but est d'opérer une mutation intellectuelle et religieuse parmi les élites afin d'éclairer les esprits.

2) Le XVIIIe siècle (1715-1815 selon les historiens, en France a été baptisé « Le siècle des Lumières ». Cette période a été marqué par de grands hommes tels que Voltaire, Diderot, Rousseau, Montesquieu, Beaumarchais, ou encore Marivaux. Ces philosophes souhaitant un nouveau modèle de société où les hommes seraient libres et égaux, ont d'ailleurs tous participé à l'écriture de l'Encyclopédie. D'après eux, leurs idées fondées sur la raison permettraient de sortir des préjugés et de l'intolérance tout en faisant progresser les Hommes vers le bonheur, la liberté et le savoir. Néanmoins ce n'est pas tout car Le XVIIIe siècle a aussi été marqué par de nombreux grands événements. On peut citer parmi eux les plus importants qui sont la Guerre de Sept Ans ou encore la Révolution française et industrielle.

3) Tout d'abord, la question de l'altérité se pose avec la perception de la femme dans la société du XVIIIe siècle. Effectivement, on peut remarquer tout au long de celle-ci qu'elle est réduite à une sorte d'objet de consommation. Nous pouvons constater que l'image de la femme qui est donnée est déviée et dégradante. Le corps de celle-ci est d'ailleurs instrumentalisé. Mlle de Cunégonde au nom de la science fait ainsi usage de cobaye expérimentale dans un but particulier : « Comme Mlle Cunégonde avait beaucoup de dispositions pour les sciences, elle observa, sans souffler, les expériences réitérées dont elle fut témoin ». La société renvoie une image de la femme soumise qui doit tout à l'homme. De plus, dès lors que la vieille nous raconte les malheurs de sa vie, nous sommes plongés entièrement dans se que peux ressembler à cette époque, la vie d'une femme vulnérable. Elle témoigne d'ailleurs d'un trafic de femme qui réduit ainsi la femme à l'état d'objet total en disant :« Un marchant m'acheta et me mena à Tunis ». Enfin, on peut également constater cette mauvaise considération de la femme lorsque Candide tombe à Venise sur Paquette, la maîtresse de Pangloss. Cette dernière, raconte alors sa triste destinée :« je fus […] obligée de continuer ce métier abominable qui vous paraît si plaisant à vous autres hommes […]. Ah ! Monsieur, si vous pouviez vous imaginer ce que c'est que d'être […] souvent réduite à emprunter une jupe pour aller se la faire lever par un homme dégoûtant ». Ainsi, on constate que dans un cas générale, cette situation n'est pas un choix pour la plupart mais l'unique solution pour survivre. Cependant, la gente féminine ne reste pas moins critiquée, injuriées, traitées comme moins que rien telles des objets s'adonnant à la luxure. Les hommes, eux, sont très peu sujets à ce type de critique alors que finalement ils répondent aux rendez-vous et sont même demandeurs. De ce fait, dans son œuvre Voltaire réduit la femme à un état d'objet objet sexuel qui ne servent parfois qu'à assouvirent le désir des hommes.

Après avoir vu la condition de la femme dans le rapport à l'altérité de cette œuvre, nous allons l'évoqué de nouveau avec une dénonciation de l'esclavage.

Ensuite, dans cette même œuvre est évoqué la question de l'altérité dans le rapport à l'autre avec une dénonciation de l'esclavage et de l'atteinte aux droits de l'Homme et à la liberté. Cette dénonciation se traduit par exemple à travers le personnage du nègre Surinam, dans le Chapitre

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