Ode à cassandre, Ronsard
Commentaire de texte : Ode à cassandre, Ronsard. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar juliehryy • 28 Mai 2019 • Commentaire de texte • 588 Mots (3 Pages) • 1 816 Vues
Ode a cassandre, Pierre de Ronsard[pic 1][pic 2][pic 3]
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Introduction : Le thème de la fuite du temps constitue l'un des lieux-communs du lyrisme. C'est cette veine qui inspire Ronsard quand il publie ses Odes en 1550. Dans le 17 poème du Livre I, le poète adresse son monologue à une jeune fille dans laquelle on peut reconnaître Cassandre Salviati (alors âgée de 13 ans), rencontrée en 1545 dans une fête à la cour de Blois, dont, à 20 ans, il était tombé amoureux. Il développe ici le thème de la fuite du temps associé à la tentation de l'amour, dans un ton gracieux et malicieux qui renouvelle le thème traditionnel.
Problématiques : *à trouver*
Plan
- L’invitation amoureuse
- Un chant d’amour
- La forme fixe de l’ode : peu de contraintes formelles + strophes symétriques + doit se prêter en musique
- En vue du chant : rimes suivies et féminines puis embrassées + une unité entre syntaxe et strophe
- Répétition de « mignonne » = comme un refrain
- Rimes : écho sur des mots forts avec des rimes riches ou suffisantes = (strophe 1) soleil/pareil, (strophe 2) choir/soir et nature/dure, (strophe 3) mignonne/fleuronne + jeunesse/vieillesse + nouveauté/beauté
- L’éloge amoureux
- Ouverture avec « mignonne » et fermeture avec « beauté »
- Assonances : en (o) dans la 1ère strophe 🡪 douceur de l’invitation + en (eu) dans la dernière strophe 🡪 éloge de la jeunesse
- Eloge : teint au vôtre : votre beauté (possessifs)
- Polyptote : entre « pourpre » (v.3) et « pourprée » (v.5)
- Les topos de la poésie amoureuse
- La promenade au jardin = antiquité + médiévale (amour courtois)
- La métaphore filée de la comparaison entre la rose et la jeune fille : « robe »/ « pétale » + teint pourprée = émotion de la JF
- La métaphore de la jeunesse : fleuronne = s’épanouit + verte nouveauté = jeunesse
- La métaphore du temps qui passe : laissé choir ses beautés = vieillir/faner = litote
- Une méditation philosophique
- Une structure explicite
- Unité des strophes : éclat de la jeunesse, les dégâts du temps et le conseil de vie
- Une progression logique et dialectique : du constat de la beauté, puis du regret du temps qui passe (mais) et enfin le conseil de vie (donc)
- Une énonciation précise : apostrophe reprise dans chaque strophe de « mignonne », présence du poète atténuée = 1ère p. pl + me (objet)
- La mélancolie liée au temps qui passe
- Une nature cruelle et impitoyable : allégorie « marâtre Nature » + restrictive « ne dure que »
- Lamentation du poète : exagération + répétitions + interjection « las »
- Assonance en (ace) 🡺 exprime le désespoir
- Image du temps qui passe = métaphore de la chute + choir/peu d’espace
- L’invitation à profiter de la vie
- Leçon de vie après la démonstration « donc »
- Expérience du poète : « si vous me croyez »
- Appel à une promenade ici et mtn = il nous dit de vivre l’instant présent
- Conseil sous forme injonctive : « cueillez » (imparfait)
- Reprise du « carpe diem » (du poète antique Horace) avec le « cueillez le jour »
Conclusion : Ce poème mêle implicitement l’invitation à l’amour et à la méditation philosophique. Ici, la philosophie devient un argument de séduction amoureuse.
Ouverture : Crépuscule, de Victor Hugo : carpe diem, dialogue imaginaire entre un brin d'herbe et un tombeau et conseille au lecteur d'aimer, d'être heureux, de profiter de la vie car, selon lui, "Dieu veut qu'on ait aimé".
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