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Ode A Cassandre Une Analyse

Mémoire : Ode A Cassandre Une Analyse. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Janvier 2013  •  674 Mots (3 Pages)  •  3 818 Vues

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Dans son poème « Ode à Cassandre », Ronsard se sert d’une métaphore pour décrire une fille qu’il dénomme « Mignonne ». Il compare celle-là avec une « rose ». Typiquement, Ronsard évoque cette fleur avec des caractéristiques humaines, spécifiquement celles d’une femme, indiquées ici par l’usage de pronoms personnels et possessifs: « vous », « sa robe », « sa beauté », « son teint » « vôtre pareil », « votre âge... », « votre jeunesse » et « votre beauté ».

La beauté de la femme est comparée à celle d’une rose, une fleur très contemplée par sa délicatesse et sa joliesse. Ainsi, la première strophe admire l’épanouissement de la rose. Cet éclosion marqué au deuxième vers « ce matin avait déclose» symbolise le début de la vie. Mais comme il s’agit d’une femme, on peut dire que Ronsard invoque la transition de l’adolescence à la maturité de celle-là. Il glorifie sa beauté en maniant le troisième, quatrième et cinquième vers avec des couleurs nobles (« pourprée », « pourpre ») et foncées (« vesprée ») de la rose pour faire appel à l’élégance et au « teint » de la femme.

Contrairement à la première strophe dans laquelle l’épanouissement de la fleur se déploie le matin, La deuxième strophe se conclue « au soir ». Cette strophe prend une tournure plutôt négative puisque le « soir » définit la fin ou la mort. Ronsard s’adresse de la « Nature » (qui aussi détermine la vie) comme une mère dénaturée (« marâtre »). D’après les deux derniers vers, pareille a une fleur, la beauté de la femme éclore et expire (« puisqu’une telle fleur ne dure/Que du matin jusques au soir »). En effet, Ronsard traite la Nature comme si elle est injuste et cruelle. Alors pour exprimer son angoisse, le septième, neuvième et dixième vers débutent avec les interjections hélas (« las ») et « ô ». Et comme s’il pleurait, le neuvième et douzième vers qui constituent une rime pauvre s’achèvent avec la voyelle tonique ‘oir’ et des points d’exclamations. Les allitérations en « l » et « s » utilisées dans le neuvième vers donne un rythme rapide qui accentue la manière dont passe le temps et il n’y a rien qu’on peut faire pour arrêter ce changement de la Nature (de jeunesse à la vieillesse) : « Las, las ses beautés laissé choir !».

À l’inverse de la première strophe où il décrit la rose avec les pronoms « sa » et « son », Ronsard s’adresse directement à la jeune femme avec l’usage du pronom possessif « vôtre ». Ainsi, la troisième strophe sert comme solution à l’injustice de la « Nature ». Il propose que la jeune fille profite de sa « jeunesse », qu’elle saisisse le moment (« cueillez votre jeunesse ») avant que sa beauté fane et qu’elle vieillisse : « comme à cette fleur, la vieillesse fera ternir votre beauté. ». La beauté est éphémère.

Ce poème célèbre et réjouie la beauté d’une jeune femme. Symboliquement, l’innocence, la jeunesse se dévoile dans la matinée et à la vieillesse dans la soirée. Pour Ronsard, la femme est belle et désirable quand elle est jeune. Par contre, dans le poème « Quand vous serez vieille », Ronsard établit la mélancolie et l’ennuie que la femme ressent car il n’y a rien d’autre à faire que dévider et filer et personne d’autre ne la veux. On observe une similarité à la fin

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