Ode à Cassandre, Ronsard, 1553

INTRODUCTION :

Titre de l’œuvre : Ode à Cassandre

Année de parution : 1553

Auteur : Ronsard

Recueil : Amours

Genre : poésie (ode)

Registre : lyrique

Mouvement : humaniste

Biographie de l'auteur : Pierre de Ronsard est un poète français du 16ème siècle appartenant à la Pléiade. Ses œuvres principales sont Les Odes, Les Amours, Les Hymnes et Les Discours.

ANALYSE :

1) Une scène vivante

A) Les personnages

Ce texte nous présente trois personnages : le poète, la mignonne et la rose.

Le poète est inclus dans l'action : verbe à la première personne du pluriel "Mignonne, allons voir si la rose".

La mignonne est la destinataire : "Mignonne" étant le premier mot du poème indique que le poète s'adresse bien à cette dernière.

La rose est le personnage principale : elle est l'agent de la leçon du poète.

Le poète et la mignonne sont de simple témoins de ce qui arrive à la rose.

B) Un décor : le jardin

Lieu symbolique qui fait penser au jardin d'Eden : champs lexical des couleurs et de la lumière.

C) Une histoire.

Ce texte nous présente deux histoires.

La première est la vie de la rose : elle commence le matin avec la naissance de la rose et se termine le soir avec sa mort. La fin est un excipit fermé : il se termine avec la mort du personnage principal (la rose).

La deuxième histoire est celle de la séduction de Ronsard via une ballade dans le jardin.

2) Une entreprise de séduction

A) Une invitation

Utilisation de l’impératif "allons voir".

Rythme vif et entrainant : allitération et assonance.

B) La comparaison élogieuse

La jeune fille est comparé à la rose (comparaison élogieuse) :

- hypallage (attribuer à un mot de la phrase ce qui correspond à un autre) : "votre âge fleuronne" " cueillez votre jeunesse".

- sort de la mignonne sera le même que celui de la rose.

La jeune fille est comparait à la jeunesse et à la fraicheur (comparaison élogieuse).

C) L'expression de la sensibilité du poète

Le poète exprime tous ses sentiments.

Sa tristesse et son amertume par "las".

Son indignation devant la sévérité

...