L’impact de la performance bancaire sur la gestion de risque en Tunisie
Rapport de stage : L’impact de la performance bancaire sur la gestion de risque en Tunisie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Chater Mohamed Amir • 8 Juillet 2018 • Rapport de stage • 13 386 Mots (54 Pages) • 980 Vues
….Table des matières….
Introduction générale 3
Partie 1 : Présentation générale 6
Introduction : 6
Section 1 : Présentation du système bancaire tunisien : 6
I. Structure du système bancaire et organismes spécialisés : 7
II. La restructuration bancaire : 9
Conclusion : 23
RISQUE
Partie 2 : La littérature théorique et empirique consacrée aux déterminants de la rentabilité bancaire. 25
Introduction : 25
Section 1 : La rentabilité bancaire : 25
I. Le produit net bancaire (PNB) : 28
II. Le résultat : brut d'exploitation, courant avant impôt et net. 28
III. La rentabilité : ROE, ROA : 29
Section 2 : Les déterminants de la rentabilité bancaire : 30
I. Les déterminants managériaux de la rentabilité bancaire : 32
II. Les déterminants macroéconomiques et environnementaux de la rentabilité bancaire : 40
Section 3 : Les Modèles des déterminants de la rentabilité bancaire : 43
I. Le modèle théorique de Bourke (1989) : 44
II. Le modèle Banque-OPERA: 46
III. Le modèle CAMEL : 50
Conclusion : 54
Introduction générale
Depuis l’indépendance du pays et jusqu’à présent, le paysage bancaire tunisien n’a cessé de progresser et de se développer pour répondre aux changements de l’environnement et, au moyen de la réforme des marchés de capitaux, la redéfinition de la profession bancaire et la restructuration des banques, dans le but de consolider le secteur, améliorer la qualité des actifs ainsi que les produits bancaires, assainir le portefeuille des créances non performantes et faire face à la baisse des taux et la faiblesse de l’activité économique. Ces deux derniers pèsent, énormément, sur la rentabilité du secteur bancaire tunisien, d’où une réorganisation de la profession et du métier afin de préparer l’universalité des banques tunisiennes « banque à tout faire » et la sortie de l’impasse de l’inefficience.
A la fin des années 90, le secteur bancaire tunisien a connu un changement dans la structure, à la suite des mouvements de déréglementation et de libéralisation financière. L’évolution de la structure du marché bancaire tunisien est rationnelle pour deux principales raisons : D’une part, il y a insuffisance d’efficacités dûes aux surendettements des années 80 et d’autre part, le monopole ne représente pas la situation optimale pour la Tunisie qui est un pays en voie de développement, caractérisé par une forte asymétrie d’information.
Les perspectives et les enjeux mis en œuvre, dans le cadre de la libéralisation financière, s’articulent respectivement autour de quatre axes, qui sont la privatisation, la modernisation, la gestion du risque et l’amélioration de transparence du secteur bancaire. Les banques tunisiennes sont appelées, plus, à l’édification des programmes en matière de privatisation, de restructuration et de création d’entreprises. Ensuite, accompagner les entreprises vers la compétitivité et la productivité dans le but de la croissance et du développement. La redéfinition plus particulièrement, de la structure du capital, de la stratégie d’investissement, de l’assainissement des portefeuilles, ainsi que l’amélioration et la diversification des services offerts par le secteur bancaire constituent un des fils directeurs de ce programme.
La libéralisation de l’activité bancaire s’est justifiée par la mise en place d’un ensemble de règles prudentielles, qui doivent prévaloir en matière de division et, de couverture de risques et, opérer une classification des créances par ordre croissant de degré d’insolvabilité. Les règles prudentielles introduites 91-24 du 17/12/91 comportent principalement 5 parties (la division et la couverture des risques, suivi des engagements et classification des actifs, constitution des provisions, arrangement, rééchelonnement ou consolidation de la liquidité).
La banque n’existe plus aujourd’hui au sens où on l’entendait il y a, à peine plus, de vingt ans les banques se sont considérablement universalisées, réorganisées, informatisées, diversifiées, donnant ainsi naissance à des firmes qu’il faut aujourd’hui examiner avec un regard neuf.
Dans le cadre de ces restructurations, mesurer l’activité des banques en tant qu’acteurs de premier plan de la croissance économique est d’une importance capitale. La Tunisie reste encore une économie d’endettement dont le système bancaire constitue le baromètre de l’état de santé de toute l’économie, contribuant d’une manière prépondérante dans son financement.
Compte tenue de la place de choix qu’il occupe au niveau de la mobilisation de l’épargne et du financement de l’économie, le secteur bancaire tunisien suscite une attention particulière.
Son rôle, dans son environnement en perpétuelle mutation, les dirigeants doivent s’interroger sur les déterminants de la performance financière des banques et, les moyens adéquats pour une meilleure gestion de risque.
Ainsi, il est intéressant de comprendre « la rentabilité bancaire » et « ses déterminants ».
L’analyse des performances bancaires, notamment en termes de rentabilité, est un sujet de grande envergure, permettant aux banques de mieux appréhender les facteurs qui agissent sur leur rentabilité et de leur offrir ainsi de meilleurs leviers d’action, de contrôle et de prévision.
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