Lecture linéaire d'une charogne de Baudelaire
Fiche de lecture : Lecture linéaire d'une charogne de Baudelaire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar TueurDeRue • 1 Mai 2021 • Fiche de lecture • 466 Mots (2 Pages) • 1 144 Vues
Le poème "Une charogne" est extrait du recuil des Fleurs du Mal de Charles Baudelaire, ce poème fait partit de la section Spleen et Ideal,
un couple en promenade tombe sur une charogne qui devient le sujet du poème.
Comment Charles Baudelaire pressent't'il qu'au fond de la laideur peut germerl'ébauche de la beauté d'un monde.
Baudelaire choisi d'abord un thème nouveau, celui de l'horrible dans les strophe 1 et 2 puis les strophe 3 et 4 sont la naissance symbolique des Fleurs du mal,
les strophe de 5 à 8 nous montre l'art de la métamorphose, la purification, la germination et enfin,
les strophes de 9 à 12 témoignent de la dignité et de la force du projet artistique.
Lors d'une promenade amoureuse, "Un beau matin d'été si doux", la vision d'une charogne infâme crée une antithèse avec la désignation de la femme " mon âme ".
La comparaison de la femme et de la charogne se précise dans la seconde strophe, allusion à conotation sexuel" Jambe en l'air",
" Femme lubrique" brulante à la fois de fièvre ou de désir, synisme du ventre, siège de la sensualité chez la femme.
Ecriture résoluement provoquante.
Dans les strophes 3 et 4, on relève l'antithèse qui crée des chocs d'atmoshpère et marque la distance ironique
" Le soleil rayonnait sur cette pourriture", ironie soulignée par l'oxymore " Carcasse superbe", la carcasse s'épanouït comme une fleurs,
en indissociable lien entre le beau et le laid et puis viens le tableau de l'horreur avec le lexique de la vermine exagéraiement développé " les mouches" ,
"les larves".
La gaieté est ironiquement associé à se monde de la décomposition " en pétillant", " vivaient en se multipliant",
c'est le paradoxe de la vie qui nait de la mort, en un effet presque surnaturel renforcé par une "étrange musique",
c'est la réorganisation de la vie à partir de la matière de la mort "les noirs bataillon", " Les forme s'effacaient",
" Une ébauche ... que l'artiste achève seulement par le souvenir"
Puis vient, le faux élauge romantique célébrant la beauté de la femme, divinisée "Reine de grâce", "Soleil de ma nature", "mon ange", " étoile de mes yeux",
" ma beauté" et comparaison cynique avec la charogne, " Vous serez semblable à cette ordure,
à cette horrible infection" et cynisme de l'association verbale désignant l'amour " Mangée de baisée"
ainsi le poète comme le peintre recrée une réalité idéal à partir de l'ébauche que laisse le réelle "
la forme et l'essence divine
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