Lecture linéaire n°1 « une charogne » de Baudelaire

Lecture linéaire n°1 « une charogne » de Baudelaire

1 Lecture linéaire doit répondre à 2 objectifs :

-ce que le texte raconte

-pourquoi l’auteur le raconte t’il ainsi

Introduction : Baudelaire, le recueil s’appelle « fleurs du mal » 1857, procès

Ce poème « une charogne » raconte l’histoire d’un couple qui se promenait et qui est tombé sur un corps en décomposition. L’homme décrit ce cadavre et le compare a sa compagne

-3 mouvements :

strophes 1 et 2 : découverte du cadavre

strophe 3 à 9 : description du cadavre

strophe 10 à 12 : déclaration à la femme sur l’amour et la mort. (généralisation)

1er mouvement : strophe 1 et 2, découverte du cadavre

-contexte : l’été « ce beau matin d’été si doux (hyperbole) » = une idée de joie

           *l’amour « mon ame » = un homme qui parle à sa petite amie.

-suspen : « l’objet » renvoie à inanimé et non à cadavre.
Très vite le négatif arrive = « un âme » rime avec « infâme » (contradictoire, un oxymore) + « charogne » est au milieu du chantier de la promenade.

La charogne est associé à une prostitué = champ lexical de la sexualité « lit » ,  « comme unne femme lubrique » , « brûlante », « les jambes en l’air », « ouvrait … son ventre »

2ème mouvement : strophe 3 à 9 :

description du cadavre

-La charogne change de couleur au Soleil (alchimie), processus positif avec le verbe  « rayonnait »

-Elle se décompose en se vidant et en s’ouvrant = litote : « de rendre au centuple et a la nature tout se qu’ensemble elle avait joint »

-Elle devient une « fleur superbe » , adjectifs mélioratifs

idée de beauté mais qui fait évanouir la campagne

-Elle devient un repas pour les insectes (mouches, larves), En contre partie, il donne l’illusion qu’elle vit = « vivants haillons » + verbe action « bourdonnait »  « sortaient, coulaient » + idée de mouvements accentués par les enjambements : « d’où sortaient de nous bataillons / de larves »

-La charogne est associée à la musique (art) mais musique « étrange » difficile à définir = 1 comparaisons « comme l’eau courante et le vent » + 1 métaphore « le grain... »

-Elle devient une peinture, champ lexical : « formes,ébauche,toile,artiste »(art) mais tableau inversée puisqu’il s’efface et ne reste que le « souvenir »

-Elle devient de la nourriture pour chien « le morceau qu’elle avait lâchée ». C’est « une chienne » réf sexuelle qui maintien le doute sur la nature de la charogne

3ème mouvement = strophe 10 à 12 :

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