Le registre pathétique est-il le meilleur procédé pour défendre son opinion ?

La dissertation

Le sujet est limité à l’objet d’étude, qui est le roman et ses personnages. Le registre pathétique est-il le meilleur procédé pour soutenir une opinion envers ou contre une idée ? Le registre pathétique cherche à émouvoir par pitié ou compassion le lecteur par l’expression exacerbé des sentiments, mais il existe d’autres registres qui permets d’attendrir ou de faire passer un message. Nous verrons premièrement l’utilité du registre pathétique. Puis les diverses possibilités qui permettent de soutenir une cause.

Pour commencer, nous verrons l’efficacité du registre pathétique dans le roman.

Il est vraie que l’objectif du registre pathétique est d’émouvoir le lecteur et permets donc à l’auteur de manipuler ou de persuader plus aisément le lecteur. En effet un lecteur comprend plus facilement les actions d’un personnage dont il a pitié. Par exemple, dans Mme Bovary de Flaubert le lecteur peut comprendre pourquoi cette femme devient infidèle à son mari qui est incapable et inintéressant. De plus, l’auteur l’a dépeint tellement désespéré et tragique que le suicide devient vraisemblable. Le locuteur défend les femmes qui sont dans la même situation que Mme Bovary, des femmes mariée sans amitié pour leur mari et, s’ennui dans la campagne seule et cherche un moyen de se divertir par un amant, par la religion, par des achats,…

Certains auteurs utilisent ce registre pour permettre une comparaison dévalorisante avec un être navrant, et permets de faire souligner ce que la situation a de touchant. Ainsi dans le texte 1 du corpus proposé, La Religieuse, de Diderot, on peut prouver que le registre du texte est pathétique en citant l.12, l’apostrophe au destinataire du texte « selon, monsieur », puis un champ lexical de la douleur l.7 « désespoir », l.5 « maussade », l.27 « malheureuse », suivit d’une graduation d’affirmations l.22-28 qui sont de plus en plus contradictoires. Ici le locuteur essaye de prouver que cette femme ne veut pas devenir une religieuse. Pour cela le narrateur développe ses sentiments de doute dans son futur de religieuse puis se compare à une folle. La comparaison accentue l’horreur de devenir religieuse et de devenir comme cet être poignant, décrit pour que le lecteur ressent de la pitié pour la folle, de la compassion pour la narratrice et approuve son effroi à devenir religieuse.

Pour finir, le registre pathétique est utilisé pour faire ressentir de la pitié et s’attacher envers un personnage qui normalement fait éprouver du dégoût. C’est-à-dire dans Boule de suif de Maupassant qui mets en scène une femme de mauvaise mœurs au milieu de l’aristocratie. A la fin de la nouvelle les lecteurs attachés à cette femme, ont pitié d’elle qui après avoir fait quelque chose contre son grès pour aider les nobles, elle est finalement dénigrer par ces personnages qui la regarde d’un air supérieur alors qu’ils lui doit beaucoup. Dans cette œuvre Maupassant a voulu prouver le peu de scrupules des nobles. Il n’ont aucune reconnaissance et ont utilisé cette femme pour leur propre bien sans la remercier et en n’ayant aucune honte de leur action.

Nous venons de démontrer l’utilité du registre pathétique dans un roman. Il permets de faire ressentir aux lecteurs de la pitié ou de la compassion. Par ceci l’auteur peut faire comprendre un idée ou prouver certaine réalité.

Cependant de nombreux auteurs utilisent différentes méthodes pour émouvoir un lecteur ou le persuader.

En premier lieu, le registre élégiaque qui cherche à provoquer la mélancolie par l’expression d’une plainte discrète.

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