Commentaire linéaire la princesse de clèves

Commentaire e linéaire LA PRINCESSE DE CLEVES

INTRODUCTION :

Madame de Lafayette est née en 1634 et est morte en 1693. Elle est élevée au milieu d’intellectuels et de mathématiciens. Demoiselle d’honneur de la Reine Anne d’Autriche elle observera les coutumes, les intrigues et les usages de la Cour. Elle obtient alors l’estime du jeune Louis XIV.  Étant une amie de madame de Sévigné, elle écrit des nouvelles et des romans qui ne seront pas publiés sous son nom car une dame de son rang dérogerait à l’usage, en s’avouant auteur… Elle ne reconnaîtra jamais avoir écrit la princesse de Clèves, pourtant salué comme un chef-d’œuvre.   Ce dernier est fondateur du roman moderne car, pour la première fois, une « héroïne » possède une sorte de profondeur psychologique et intellectuelle complexe mais aussi car il refuse  l’idéalisation ainsi que la démystification des personnages. Cet ouvrage compte l’histoire tragique d’un amour impossible entre une jeune aristocrate mariée au prince de Clèves et le duc de Nemours.  L’auteur offre par ce roman un témoignage des mœurs de son époque à la Cour de Louis XVI. L’extrait que nous allons étudier se situe dans le début du Roman. Il est précédé par l’organisation de plusieurs mariages entre personnages de haut rang tel que celui entre Élisabeth de France, Reine d’Espagne et Don Carlos. Cet extrait fait partie de l’incipit du roman. L’écrivain nous décrit l’arrivée de son héroïne à la Cour. Il en profite pour nous la présenter  à travers d’une description physique et morale élogieuse, mais aussi pour l’introduire dans le théâtre de la cour, parmi l’aristocratie à Paris.  

« LECTURE »

Problématique :

Comment ce portrait mêle-t-il grandeur et fragilité à la fois ?

L’extrait peut  être divisé en trois grandes  parties. La première est destinée à l’éloge de  l’héroïne. La seconde explique la manière dont elle a été éduquée. Et la dernière expose les dangers de la Cour, donc la fragilité de La jeune femme face à cela.

 L 257 « Il parut alors » : tournure de conte de fées… L’héroïne est vue comme un idéal, d’une telle beauté qu’on pourrait croire à une légende…

L257 « une beauté » métonymie, La princesse de Clèves est d’une telle magnificence qu’en  disant seulement l'adjective beauté on sait de qui on parle.

L 259 «hyperboles « beauté parfaite »: Aujourd’hui comme hier, visualiser la beauté « parfaite » est impossible car ce terme est subjectif et propre à chaque individu. L’auteur cherche par-là à mettre en avant son personnage. Étant doté d’une beauté qui convient à tout le monde et que tout le monde est d’accord de qualifier de parfaite, Mme de Lafayette cherche à mystifier  cet être.

L257+259 Répétition de la beauté « beautés » les260 « belles » : L’auteur  cherche à répéter à quel point son personnage est sublime, afin de nous faire comprendre qu’il st indescriptible par les mots, que même l’insistance ne suffit pas à la qualifier.

Hyperbole Utilisation de l’adverbe « plus » suivit de l’adjectif qualificatif « grande » : L’auteur cherche à donner un degré d’importance élevé à Mme de Chartres. Fois, elle montre son importance au sein de la Cour ainsi que sa possible influence mais aussi, elle expose une faiblesse. Etant l’une des plus grandes héritières,   mm de chartres n’aura pas que des amis et de nombreuses personnes risquent de comploter contre elle.

L 265  Champ lexical des bonnes valeurs : L 265  Mme de Lafayette montre à quel point la mère de l’héroïne était une femme bonne, pleine de valeur… Chose qui, je pence, se répercuterons sur sa fille. Une façon de mettre en avant le personnage de la princesse de Clèves par l’héritage moral transmis par sa mère.  La mère comme la fille sont doté d’une beauté morale exemplaire.

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