Commentaire du chapitre 3 de Candide
Commentaire de texte : Commentaire du chapitre 3 de Candide. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar elijahbo74 • 15 Juin 2019 • Commentaire de texte • 1 016 Mots (5 Pages) • 688 Vues
I Une glorification apparente de la guerre
a) la description de la guerre
Tout d’abord, Voltaire procède à une description de la guerre. En effet, il utilise le champ lexical des armes ; des soldats se battent avec des « baïonnettes », des « canons » et des « mousqueteries ». Il met ensuite en évidence la distinction entre « deux armées », les « Bulgares » et les « Abares ». Le texte est composé de deux paragraphes ; dans le premier il évoque les violences faites « au front » et dans le deuxième, les conséquences de la guerre à « l’arrière ». Le temps dominant est l’imparfait à valeur descriptif, Candide « tremblait », les deux rois « faisaient chanter ». Cependant le parcours de Candide est mentionné au passé simple «il passa » puis « il s’enfuit » et pour finir «il arriva » hors du spectacle qu’est la « guerre ».
b) Un spectacle harmonieux et plaisant
Cette guerre est également présentée comme un spectacle. En effet, Voltaire l'assimile à un théâtre, « théâtre de la guerre » (l.17). De plus, il insiste sur la beauté du spectacle par l'utilisation d'une énumération d'adjectifs mélioratifs « beau », « leste », « brillant », « ordonné' » (l.1) associé à l'anaphore de l'intensif "si", qui accentue l'aspect harmonieux de la scène. Cette idée se traduit également par l'énumération d'instruments de musique « trompettes », « fifres », « hautbois » (l.2), qui s'achève par l'évocation ''des canons'', considérés aussi comme des instrumens. Cette présentation fastueuse rapproche la scène d'une parade militaire lors de festivités nationales. Enfin, l'auteur nuance ce rapprochement avec celui de l'enfer en recourant à une antithèse « une harmonie telle qu'il n'y en eut jamais en enfer » (l.2), qui ramène à la réalité de la guerre.
c) Une guerre légitimée, justifiée
Dans le texte, la guère est légitimée et justifiée. En effet, on constate que les soldats sont glorifiés et considérés comme des héros à plusieurs reprises. Parallèlement à cette « boucherie héroïque », on note un dénigrement et un blâme des victimes, en utilisant la métaphore pour les décrire comme des coquins qui infectent la surface du meilleur des mondes. De surcroit, on ne voit qu’une approximation quant au nombre des victimes, accompagné par des termes péjoratifs. Ainsi, l’auteur justifie la mort des soldats comme « une raison suffisante » ; Alors que celle des civils sont sous le prétexte des « Lois du droit publique».
II La dénonciation ironique et universelle de la guerre
a) La description crue et pathétique d'un massacre
Tout d’abord Voltaire dénonce la guerre à travers de la description crue et pathétique d’un massacre.
En effet, il insiste à travers la gradation du nombre de morts qui passe de *six mille* à *neuf à dix mille* puis grimpe à une *trentaine de mille* sur l’ampleur du carnage; les morts sont d’ailleurs déshumanisés à travers leur comparaison à un *tas*. Cette description ne concerne pas seulement le front mais aussi
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