Commentaire chapitre 7 eldorado
Commentaire de texte : Commentaire chapitre 7 eldorado. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Flørent Bernard • 10 Janvier 2017 • Commentaire de texte • 805 Mots (4 Pages) • 6 838 Vues
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La ville est donc marquée par la pesanteur, la quitter demande un effort particulier du personnage qui y met toute sa force, mais qui en vient à douter, à perdre ses repères.
L’extrait se situe dans les dernières pages du chapitre 7 intitulé « L’homme Eldorado ». Le commandant Piracci commence son voyage. Ebranlé par le récit de la femme du Vittoria, le refus de sauver l’interprète achève de lui donner des doutes quant à la valeur de son travail et surtout quant au sens de sa vie.
II. Une perte des repères et de l’identité
C’est encore un départ qui est raconté au lecteur, un départ et un adieu, comme c’était le cas dans le précédent extrait où Soleiman disait adieu à sa ville.
Dès lors nous verrons comment ce départ devient pour le commandant Piracci abandon volontaire de toute une vie, abandon de soi.
1- Le commandant abandonne son ancienne existence, toute sa vie, mais également son identité.
I- Un départ qui nécessite force et détermination.
Dans le second exemple, on note une antithèse entre «affaires précieuses» et l’énumération qui suit, cela suggère que le personnage laisse vraiment tout, ses valeurs ont aussi changé.
1- La volonté de Piracci
• « à la seule force de ses bras », « Il s’arc-boutait [...] des vagues », « il poussait
• Comme dans le texte précédent, on retrouve les thèmes de l’adieu et de la nostalgie naissante, cf gradation « ces gestes et ces habitudes qui font une journée, une semaine, une vie »
[...] en bois », « à la force lente des bras », « A chaque vague [...] têtu »,
Répétition de « vigueur » dans le 1er paragraphe.
Ces nombreux exemples traduisent la détermination du personnage, sa force, et le désir de ne pas se laisser porter par les événements mais de prendre en main son destin.
2- ambiguïté de l’adieu à une ancienne vie qui s’apparente à un suicide
• Le personnage évoque explicitement la possibilité de la mort « mourir cette
• La première phrase est particulièrement forte : pronom « tout » qui marque l’absolu, adverbe d’intensité « si », vocabulaire fort « extraire », « engluée », termes à connotation péjorative par leur emploi dans une métaphore qui crée une forte impression d’attachement, d’enlisement.
nuit ». Mais la narration dissémine également ce thème tout au long du texte :
• « me dissoudre en haute mer » : les termes sont forts, c’est son humanité même qui est remise en cause, le verbe « dissoudre » donne l’image d’une fusion avec l’eau – n’est-il plus qu’un corps sans âme ? cf l’expression « se vider » qui évoque la fuite de l’âme. La métaphore animalière « silence de poisson » suggère aussi
2- son activité, sa force, s’opposent à l’image d’une ville passive :
• Il fuit une existence bourgeoise sans histoire à Catane comme
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